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Affichage des articles associés au libellé Jessie Buckley

“Women Talking” de Sarah Polley

Film américain de Sarah Polley (2022), avec Rooney Mara, Claire Foy, Jessie Buckley, Judith Ivey, Sheila McCarthy, Michelle McLeod, Kate Hallett, Liv McNeil, August Winter, Ben Whishaw, Frances McDormand, Kira Guloien, Emily Mitchell… 1h45. Sortie le 8 mars 2023. Kate Hallett et Liv McNeil Dans une congrégation religieuse coupée du monde, des femmes se réunissent pour discuter d’un sujet grave : le sort qui leur est réservé par les hommes de cette colonie où les agressions sexuelles sont banalisées sinon institutionnalisées. Seul l’un d’eux participe à cet étrange jeu de la vérité qui résonne comme une thérapie de groupe : l’instituteur qui est chargé d’établir le procès-verbal, car aucune femme de cette communauté ne sait ni lire ni écrire. Il a pour lui la jeunesse et une moralité qu’on devine encore sauve. Du côté de ces dames aux tenues austères qu’on croirait échappées du tableau d’un maître flamand, le constat est amer : leur vie sociale est la perpétuation amplifiée des mauvaise

“Men” d’Alex Garland

Film britannique d’Alex Garland (2022), avec Jessie Buckley, Rory Kinnear, Paapa Essiedu, Gayle Rankin, Sonoya Mizuno, Sarah Twomey, Zak Rothera-Oxley… 1h40. Sortie le 8 juin 2022. Jessie Buckley D’Alex Garland, on connaît surtout le film chic et choc qu’il a naguère inspiré à Danny Boyle, La plage (2000), mais dont l’adaptation avait été confiée à John Hodge. Ce qui n’a pas empêché le réalisateur de lui confier le script de 28 jours plus tard (2002), puis celui de Sunshine (2007). Depuis, l’écrivain anglais est devenu lui-même cinéaste avec Ex machina (2014) et l’on serait curieux de voir le traitement que son expérience l’aurait conduit à infliger à sa propre prose. Son œuvre en tant que réalisateur s’est en effet imposée par sa singularité et une passion sans réserve pour la science-fiction et les nouvelles technologies qui l’ont incité à contribuer à la conception du jeu vidéo “Enslaved : Odyssey to the West”. Sous l’apparence d’un film d’horreur traditionnel, Men s’attache à

“The Lost Daughter” de Maggie Gyllenhaal

Film américano-grec de Maggie Gyllenhaal (2020), avec Olivia Colman, Jessie Buckley, Dakota Johnson, Ed Harris, Peter Sarsgaard, Dagmara Dominczyk, Paul Mescal, Jack Farthing, Oliver Jackson-Cohen, Panos Koronis, Alma Rohrwacher… 2h02. Mise en ligne le 31 décembre 2021 sur Netflix. Olivia Colman Actrice subtile réputée pour ses compositions les plus extrêmes (personne n’a oublié son interprétation dans La secrétaire), Maggie Gyllenhaal ne s’est pas toujours vu proposer des rôles dignes de son talent ni de son goût du risque. Sans doute parce que le cinéma américain est trop puritain pour une nature aussi volcanique que la sienne. Du coup, un autre Gyllenhaal en est venu à la supplanter en termes de notoriété : son frère cadet Jake, dont elle incarnait précisément la sœur dans le film culte Donnie Darko (2001) de Richard Kelly. Elle passe aujourd’hui à la réalisation avec un drame tortueux qui lui ressemble, The Lost Daughter, Prix du scénario à Venise inspiré du roman d’Elena Ferran

“Un espion ordinaire” de Dominic Cooke

The Courier Film britanno-américain de Dominic Cooke (2020), avec Benedict Cumberbatch, Merab Ninidze, Rachel Brosnahan, Jessie Buckley, Angus Wright, Anon Lesser, Vladimir Chuprikov, Mariya Mironova… 1h51. Sortie le 23 juin 2021. Benedict Cumberbatch La Guerre Froide n’a pas fini de livrer ses secrets. À tous seigneurs tout honneur, les maîtres de l’espionnage s’étant vus célébrés à l’écrit comme à l’écran, c’est désormais aux soutiers de l’ombre de voir leurs exploits dévoilés. Tel est le cas de l’Anglais Greville Wynne, amené à voyager par sa modeste situation de représentant de commerce, quand, en 1960, il se voit chargé par le MI-6 et la CIA de se rapprocher d’un colonel soviétique. Une amitié particulière dont la finalité n’est ni plus ni moins que de désamorcer la crise des missiles de Cuba et d’apaiser la tension nucléaire entre l’URSS et les États-Unis qui a alors atteint son seuil maximum. Une mission écrasante qui se traduit à son modeste échelon par des tâches plutôt anodi