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Affichage des articles associés au libellé Cinémathèque Française

Prix 2020 du Syndicat Français de la Critique de Cinéma

Lors de sa cérémonie annuelle, lundi 20 janvier 2020 à la Cinémathèque française, le Syndicat français de la critique de cinéma (SFCC) a décerné ses prix aux meilleurs livres, DVD-Blu-ray, productions de télévision et de cinéma de l'année 2019. La soirée était dédiée à la journaliste Danièle Heymann décédée le 25 juillet dernier. Cinéma Meilleur film français Les misérables de Ladj Ly Meilleur film étranger Parasite de Bong Joon-ho Meilleur premier film français L’époque de Matthieu Bareyre Meilleur premier film étranger An Elephant Sitting Still de Hu Bo Film singulier francophone Thalasso de Guillaume Nicloux Meilleur court métrage français Electric Swan de Konstantina Kotzamani Télévision Meilleure oeuvre française de fiction La maladroite d'Éléonore Faucher (diffusion France 3) Meilleure œuvre française documentaire Delphine et Carol

Agnès Varda (1928-2019) : Documenteuse

Agnès Varda © DR Plus que jamais, la cinéaste oscarisée de Visages villages (2017), qu’elle a réalisé avec JR, fait figure de pionnière de ce septième art au féminin qu’elle a servi pendant plus de six décennies, en alternant fictions et documentaires. Une passion unique unit son premier long métrage, La Pointe Courte (1955), réalisé à l’époque où elle officiait comme photographe attitrée de la troupe du fameux TNP de Jean Vilar, au dernier, Varda par Agnès (2019) qui boucle la boucle de sa carrière avec l’humour et la poésie qu’on lui connaît. À 90 ans, loin de se prélasser au fond du nid douillet de la rue Daguerre dont elle a fait sa tour de contrôle, la réalisatrice trace sa route et encourage ses émules sans relâche , tout en perpétuant la mémoire de celui qui fut son prince charmant, Jacques Demy, avec le soutien actif de leurs deux enfants : Rosalie Varda et Mathieu Demy. Outre le film magnifique qu’elle lui a consacré, Jacquot de Nantes (1991), la filmographie fo

Le paradis des rêves brisés

La confession qui suit est bouleversante… © A Medvedkine Elle est le fait d’une jeune fille de 22 ans, Anna Bosc-Molinaro, qui a travaillé pendant cinq années à différents postes d’accueil à la Cinémathèque Française dont elle était par ailleurs une abonnée assidue. Au-delà de ce lieu mythique de la cinéphilie qui confie certaines tâches à une entreprise de sous-traitance aux méthodes pour le moins discutables, CityOne (http://www.cityone.fr/) -dont une responsable non identifiée s’auto-qualifie fièrement de “petit Mussolini”-, sans nécessairement connaître les dessous répugnants de ses “contrats ponctuels”, cette étudiante éprise de cinéma et idéaliste s’est retrouvée au cœur d’un mauvais film des frères Dardenne, victime de l'horreur économique dans toute sa monstruosité : harcèlement, contrats précaires, horaires variables, intimidation, etc. Ce n’est pas un hasard si sa vidéo est signée Medvedkine, clin d’œil pertinent aux fameux groupes qui signèrent dans la mouva

Martin Scorsese : L’affranchi

Martin Scorsese © Jean-Philippe Guerand Le réalisateur de Taxi Driver creuse depuis un demi-siècle un sillon à part dans le cinéma américain au sein duquel il a réussi à préserver son indépendance et à affirmer son identité. Il est simultanément célébré  au Festival Lumière de Lyon dont il est l'invité d'honneur, du 12 au 18 octobre, et  à la Cinémathèque Française, qui lui consacre une exposition et une rétrospective,  du 14 octobre au 14 février 2016 . Serge Toubiana, Costa Gavras, Martin Scorsese, Pierre Hodgson et le directeur de la cinémathèque de Berlin © Jean-Philippe Guerand Né en novembre 1942 dans le quartier new-yorkais de Little Italy, Martin Scorsese est avec Francis Ford Coppola et Brian de Palma le plus célèbre représentant de cette communauté d’immigrés italiens qui peuple bon nombre de ses films, y compris l’un de ses documentaires les plus intimes, Italianamerican (1974), dans lequel ses propres parents évoquent leurs racines siciliennes.