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Affichage des articles associés au libellé Mongolie

“Si seulement je pouvais hiberner” de Zoljargal Purevdash

Baavgai Bolohson Film mongolo-franco-helvéto-qatarien de Zoljargal Purevdash (2023), avec Battsooj Uurtsaikh, Nominjiguur Tsend, Tuguldur Batsaikhan, Batmandakh Batchuluun, Ganchimeg Sandagdorj, Batsaikhan Battulga, Urnukhbayar Battogtokh, Purevdulam Natsagbadam… 1h38. Sortie le 10 janvier 2024. Battsooj Uurtsaikh Une école perdue au bout du monde. À Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, pour être précis. C’est là que vit Ulzii, un fort en thème issu d’un milieu modeste en qui l’un de ses professeurs détecte un lauréat potentiel d’un concours scientifique qui pourrait lui donner accès à une bourse d’études. Mais c’est compter sans un impondérable majeur : sa mère étant partie travailler à la campagne en plein hiver, l’aîné chargé de veiller sur son frère et sa sœur doit trouver aussi de quoi subvenir à leurs besoins coûte que coûte. Or, il n’est pas du genre à se dérober devant ses responsabilités… Malgré son cadre pour le moins pittoresque, le premier long métrage de la réalisatrice

“Les racines du monde” de Byambasuren Davaa

Die Adern der Welt Film mongolo-allemand de Byambasuren Davaa (2019), avec Bat-Ireedui Batmunkh, Enerel Tumen, Yalalt Namsrai, Algirchamin Baatarsuren, Ariunbyamba Sukhee… 1h36. Sortie le 16 juin 2021. Depuis quelques années déjà, les Occidentaux, à commencer par les Allemands, ont compris le profit qu’ils pouvaient tirer de ces ex-républiques soviétiques d’Asie centrale où se perpétuent des traditions ancestrales menacées par la course au profit. C’est ainsi qu’ont vu le jour des films comme Ulzhan (2007) de Volker Schlöndorff, mais aussi L’histoire du chameau qui pleure (2003) cosigné avec le chef opérateur italien Luigi Falorni et signé à l’Oscar du meilleur documentaire, puis Le chien jaune de Mongolie (2005) et Les deux chevaux de Gengis Khan (2009) à travers lesquels la réalisatrice mongole d’adoption allemande Byambasuren Davaa a réussi à s’imposer en mettant au point un savant compromis de fiction et de documentaire, toujours en prenant soin de s’adresser au public le plu

Byambasuren Davaa : La louve des steppes

Byambasuren Davaa (à droite) © DR Grâce à  L’histoire du chameau qui pleure (2003), film d’école coréalisé  avec son camarade de classe Luigi Falorni,  qui a obtenu une nomination à l’Oscar du meilleur documentaire et attiré près de 250 000 spectateurs français, la réalisatrice Byambasuren Davaa, née en 1971, a inscrit durablement le nom de la Mongolie extérieure sur la carte du cinéma mondial. Dans son troisième long métrage, cette ex-p résentatrice et assistante de réalisation à la télévision nationale, à nouveau remarquée pour  Le chien jaune de Mongolie  (2005), adopte la forme du Road Movie. Elle y suit la quête d’une chanteuse populaire, Urna Chahar-Tugchi, rencontrée en Allemagne, à la recherche des paroles oubliées des Deux chevaux de Gengis Khan , une ritournelle jusqu’alors perpétuée par la seule tradition orale. Une rengaine qu’elle va reconstituer en traversant son pays de part en part afin de rassembler les bribes éparses de sa mémoire collective. Entre documentai