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Affichage des articles associés au libellé Gustave Kervern

“L’art d’être heureux” de Stefan Liberski

Film belgo-français de Stefan Liberski (2024), avec Benoît Poelvoorde, Camille Cottin, François Damiens, Gustave Kervern, Laurence Bibot, Lorella Cravotta, Marine Dandoy, Ambre Grouwels… 1h50. Sortie le 30 octobre 2024. Benoît Poelvoorde et François Damiens Certains films forcent le respect pour une raison qui vient à leur échapper. Derrière son titre accrocheur, L’art d’être heureux accroche à son générique d’authentiques fabricants de bonheur qui ne sont en aucun cas des comiques patentés, mais plutôt des francs-tireurs du sourire en coin. Avec deux Belges en têtes de gondole : Benoît Poelvoorde et François Damiens dont le contraste physique s’avère saisissant. Un artiste méconnu décide de s’installer en Normandie afin de s’y resourcer et d’y réaliser enfin le grand œuvre qui lui vaudra gloire et éternité. Sur place, il rencontre des autochtones qui ébranlent ses convictions par leur bon sens et leur hédonisme à toute épreuve. Avec à l’horizon la promesse d’un but plus pragmati...

“Rosalie” de Stéphanie di Giusto

  Film franco-belge de Stéphanie di Giusto (2023), avec Nadia Tereszkiewicz, Benoît Magimel, Benjamin Biolay, Guillaume Gouix, Gustave Kervern, Juliette Arlmanet, Anna Biolay, Lucas Englander, Eugène Marcuse, Serge Bozon… 1h55. Sortie le 10 avril 2024. Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel Dans la France tout juste convalescente de la guerre de 1870, un cafetier endetté épouse une jeune femme pour sa dot sans savoir que la nature l’a dotée d’une caractéristique pour le moins insolite : une pilosité qu’elle dissimule en se rasant. Alors en se mariant à cet homme qu’elle aime, elle décide de ne plus se cacher et se trouve tiraillée entre son époux qui apprécie sa féminité et tous ces inconnus qui la considèrent comme une femme à barbe destinée à être exhibée comme une attraction de fête foraine. Stéphanie di Giusto est une réalisatrice qui a de la suite dans les idées. Dans son premier long métrage, La danseuse (2016), elle s’attachait au destin de Loïe Fuller qui a révolution...

Quentin Dupieux : Mondo dingo

Quentin Dupieux © D.R. Le succès de  Yannick , comédie lapidaire d’un peu plus d’une heure tournée dans le plus grand secret après Daaaaaali !, qui sortira plus tard, confirme l’irrésistible aura de Quentin Dupieux, né en 1974 dans la banlieue parisienne. Un transfuge de la musique connu sous le nom de Mister Oizo qui a commencé en bricolant des clips et des films artisanaux, mais a su peu à peu séduire des acteurs de renom attirés par l’aspect naturel de son “Self Made Cinema”, puis un public de plus en plus fidèle qui reconnaît dans son cinéma une alternative foisonnante à la fameuse comédie française de sinistre réputation quand elle n’est pas pratiquée par des experts consciencieux. Bilan : une douzaine de longs métrages dont Steak (2007), Rubber (2010), Wrong (2012), Wrong Cops (2013), Réalité (2014), Le daim (2019) et Mandibules (2020), un moyen (le premier, Nonfilm , en 2002) et trois courts (Wrong Cops : Chapter 1 , 2012, Das Photo-shoot , 2013, et Be...