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Affichage des articles associés au libellé Alger

Alexandre Arcady : Justes causes

Alexandre Arcady © D. R. Né en 1947 à Alger où il a situé son premier film, Le coup de sirocco (1979), tiré du roman homonyme de Daniel Saint-Hamont, Alexandre Arcady a débuté en tant que comédien en 1968, avant d’aligner les succès populaires en tant que réalisateur sur le registre d’un cinéma spectacle pétri de grands sentiments, du Grand Pardon (1982) à Pour Sacha (1991), en passant par Le grand carnaval (1983) et Hold-up (1985). Mais c’était compter sa ns son attirance pour les justes causes et une certaine noirceur qui lui inspire des films aussi sérieux que L’union sacrée (1989) ou l’adaptation de Ce que le jour doit à la nuit (2012) de Yasmina Khadra, voire carrément désespérés pour K (1997) ou 24 jours (2014). Il revient aujourd’hui avec l’adaptation de son autobiographie, Le petit blond de la Casbah (2023), une évocation de son enfance dans l’Algérie française et de sa rencontre avec l’amour de sa vie : le cinéma. Bande-annonce du Petit blond de la Casbah d’Alexandre

“Houria” de Mounia Meddour

Film franco-belgo-algérien de Mounia Meddour (2022), avec Lyna Khoudri, Hilda Amira Douaouda, Rachida Brakni, Meriem Medjkane, Nadia Kacir, Zahra Manel Doumandji, Sarah Guendouz… 1h38. Sortie le 15 mars 2023. Rachida Brakni Dans l’Algérie d’aujourd’hui, pour exaucer son rêve de danseuse, Houria travaille en tant que femme de ménage le jour et s’adonne aux paris clandestins la nuit. Jusqu’au moment où elle est victime d’une agression sauvage qui la rend mutique. Dès lors, avec le soutien de sa mère (qu’incarne l’excellente Rachida Brakni), elle va consacrer tous ses efforts à se reconstruire en exorcisant cette tragédie parmi une communauté de femmes en compagnie desquelles elle va renouer avec ses espoirs brisés et irradier son enthousiasme. Dans son premier long métrage, Papicha, Mounia Meddour exorcisait le traumatisme durable de la guerre civile algérienne “à chaud” sur une génération traumatisée, sans véritable espoir d’apaisement. Houria prolonge cette réflexion en montrant à qu