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Affichage des articles associés au libellé Nathalie Boutefeu

“Un couple” de Frederick Wiseman

Film franco-américain de Frederick Wiseman (2022), avec Nathalie Boutefeu. 1h03. Sortie le 19 octobre 2022. Nathalie Boutefeu Frederick Wiseman est depuis six décennies l’un des grands maîtres américains du cinéma documentaire. Son style se caractérise par des durées souvent fleuves et une absence totale de commentaire. Chez lui, c’est au spectateur et à lui seul de juger. Pas question de lui mâcher la besogne sous quelque forme que ce soit. Le réalisateur s’était naguère offert une incursion dans la fiction en portant à l’écran le dix-septième chapitre du roman de Vassili Grossman “Vie et destin” dans La dernière lettre (2002). Vingt ans plus tard, il a recours à un dispositif assez proche et à une actrice unique (hier Catherine Samie, aujourd’hui Nathalie Boutefeu) pour évoquer l’union de l’écrivain russe Léon Tolstoï à travers le témoignage de son épouse, Sophie, qui lui a donné treize enfants au fil de trente-six années de vie conjugale. Une confession dans les décors tourmentés d

“Madeleine Collins” d’Antoine Barraud

Film franco-belgo-suisse d’Antoine Barraud (2021), avec Virginie Efira, Bruno Salomone, Quim Gutiérrez, Loïse Benguerel, Jacqueline Bisset, Valérie Donzelli, Nadav Lapid, Thomas Gioria, François Rostain, Nathalie Boutefeu… 1h47. Sortie le 22 décembre 2021. Quim Gutiérrez et  Virginie Efira Une femme procède à des essayages dans un grand magasin. Jusqu’au moment où elle est terrassée par un malaise qui engendre un véritable mouvement de panique dans l’établissement… Ailleurs, une autre femme dit au revoir à son mari et à sa fille pour partir donner une série de récitals loin de là. Ailleurs encore, la même semble vivre un bonheur parfait en compagnie d’un autre homme et de deux garçons plus âgés… Avec ses deux premiers longs métrages de fiction, Les gouffres (2012) et Le dos rouge (2014), Antoine Barraud avait démontré une virtuosité associée à un goût de l’étrange et à un certain penchant pour l’esthétisme. Madeleine Collins pousse encore plus loin ces obsessions à travers une intr