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Affichage des articles associés au libellé Réalisatrice

Catherine Corsini : La femme aux miroirs

Catherine Corsini ©D.R.   Élève de Serge Toubiana à l’université de Paris-Censier et diplômée du Conservatoire National d’Art Dramatique (CNSAD) où elle a eu pour professeurs Michel Bouquet et Antoine Vitez, Catherine Corsini, née en 1956 à Dreux, n’a joué pour le cinéma que dans son premier film, Poker (1987), le court métrage d’Ismaël Ferroukhi L’exposé (1993) et De particulier à particulier de Brice Cauvin (2006). Elle se fait connaître en tant que réalisatrice grâce à trois courts : La mésange (1982), Ballades (1983) et Nuit de Chine (1986). Au lendemain de son premier long, elle se partage entre la télévision, pour laquelle elle tourne un épisode de la série Haute tension (1991), Interdit d’amour (1992), Jeunesse sans Dieu (1996) et Denis (1998), et le cinéma pour lequel elle signe Les amoureux (1994) avant de connaître son premier succès public avec La nouvelle Ève (1999) qui consacre le talent de Karin Viard. Coscénariste d’ À toute vitesse (1996) de Gaël Morel

"Purple Sea" d’Amel Alzakout et Khaled Abdulwahed

La mort en direct Purple Sea d’ Amel Alzakout et Khaled Abdulwahed Diffusion sur Mubi à partir du 25 août 2021 Dans Pour Sama , la Syrienne Waad Al-Kateab tenait la chronique quotidienne de son enfermement à Alep afin de montrer plus tard à la petite fille dont elle était enceinte qu’elle était une rescapée de l’enfer. Des images de survie dans un champ de ruines assemblées ensuite à distance par le reporter britannique Edward Watts . Résultat : un Œil d’or mérité au festival de Cannes 2019 pour ce journal intime sur fond d’apocalypse comme en ont tenu avant elle plusieurs artisans du réel. À commencer par le témoignage fleuve du cinéaste Abbas Fahdel : Homeland : Irak année zéro (2015). Face à une barbarie au ressources infinies, la mort en direct n’est plus un leurre, mais un autre visage hideux de la vérité. Avec Purple Sea d’ Amel Alzakout et Khaled Abdulwahed , le cinéma atteint sans doute ses limites les plus extrêmes dans ce qui aurait pu être qualifié d

Caroline Vignal : Vertiges de l’humour

Caroline Vignal sur le plateau d' Antoinette dans les Cévennes entre Olivia Côte et Laure Calamy Estampillé du prestigieux label “Sélection officielle du festival de Cannes 2020”, qui signifie que cette comédie aurait dû être présentée sur la Croisette en mai dernier, et bénéficier ainsi d’un retentissement médiatique optimum, Antoinette dans les Cévennes met en scène une institutrice à qui son amant, père d’une de ses élèves, annonce le jour de la kermesse de fin d’année qu’il part finalement en vacances en famille plutôt qu’avec elle. Sur un coup de tête, l’infortunée maîtresse (aux deux sens du terme) entreprend de suivre le goujat pour lui faire rendre raison de sa trahison. Mais sur place, rien ne va se passer comme elle l’avait escompté… Les néo-bobos Parisiens en goguette cheminant sur les traces de l’écrivain Robert Louis Stevenson (Docteur Jekyll et Mister Hyde) , accompagnés d’un âne parfois rétif, vont accomplir un périple pédestre qui tient autant du parcours