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Affichage des articles associés au libellé Benoît Magimel

Stéphanie di Giusto : Artistes et modèles

Stéphanie di Giusto © Unifrance Diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs et de l’École supérieure d’arts graphiques Penninghen de Paris, Stéphanie di Giusto a débuté en concevant des affiches de cinéma et en réalisant des clips pour des artistes tels que Brigitte Fontaine, Elsa, Camille, Rose, Slimy et Jarvis Cocker, ainsi que des spots de pub, parfois sous le pseudonyme de Paf le chien. À la demande de la créatrice de mode Vanessa Bruno, elle signe notamment un court métrage promotionnel interprété par Lou Doillon, Le bel été (2010). Elle passe au long métrage en évoquant la personnalité oubliée de Loïe Fuller dans La danseuse qui est présenté dans le cadre de la section officielle Un certain regard au Festival de Cannes 2016 où elle revient sept ans plus tard montrer Rosalie , l’évocation d’un personnage propice à tous les fantasmes, une femme à barbe du XIX e siècle préservée du voyeurisme par la passion absolue de son mari. Une véritable histoire d’amour qui

“Rosalie” de Stéphanie di Giusto

  Film franco-belge de Stéphanie di Giusto (2023), avec Nadia Tereszkiewicz, Benoît Magimel, Benjamin Biolay, Guillaume Gouix, Gustave Kervern, Juliette Arlmanet, Anna Biolay, Lucas Englander, Eugène Marcuse, Serge Bozon… 1h55. Sortie le 10 avril 2024. Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel Dans la France tout juste convalescente de la guerre de 1870, un cafetier endetté épouse une jeune femme pour sa dot sans savoir que la nature l’a dotée d’une caractéristique pour le moins insolite : une pilosité qu’elle dissimule en se rasant. Alors en se mariant à cet homme qu’elle aime, elle décide de ne plus se cacher et se trouve tiraillée entre son époux qui apprécie sa féminité et tous ces inconnus qui la considèrent comme une femme à barbe destinée à être exhibée comme une attraction de fête foraine. Stéphanie di Giusto est une réalisatrice qui a de la suite dans les idées. Dans son premier long métrage, La danseuse (2016), elle s’attachait au destin de Loïe Fuller qui a révolutionné l’art

Trần Anh Hùng : L’empereur des sens

Trần Anh Hùng © Jean-Philippe Guerand Caméra d’or et Prix de la jeunesse au Festival de Cannes 1993 pour L’odeur de la papaye verte , qui lui a également valu le César de la première œuvre, le réalisateur d’origine vietnamienne a obtenu cette année sur la Croisette pour La passion de Dodin Bouffant le prestigieux prix de la mise en scène, une récompense décernée le plus souvent à d’anciens lauréats de la Palme d’or dont ce trophée représente en quelque sorte le bâton de maréchal. Un film qui se regarde et s’écoute, mais aussi se hume et se savoure, à l’image des mets fins et des préparations culinaires sophistiquées dont nous gratifie le réalisateur, en collaboration étroite avec le grand chef Pierre Gagnaire. Un tour de force rehaussé en outre par l’alchimie miraculeuse du couple formé par Juliette Binoche et Benoît Magimel dont la complicité doit de toute évidence beaucoup à quelques années partagées après leur rencontre sur Les enfants du siècle (1999) de Diane Kurys où elle incar