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“Ce n’est qu’un au revoir” et “Un pincement au cœur” de Guillaume Brac

Ce n’est qu’un au revoir Documentaire français de Guillaume Brac (2024) 1h03. Sortie le 2 avril 2025. et Un pincement au cœur Documentaire français de Guillaume Brac (2023) 38 mn. Sortie le 2 avril 2025. Belle idée que de distribuer ensemble deux opus dans lesquels Guillaume Brac se livre à un même exercice aux deux extrémités de la France. Ce n’est qu’un au revoir se déroule dans la Drôme, Un pincement au cœur à Hénin-Beaumont. Dans un cas comme dans l’autre, le cinéaste s’attache à des lycéens que la vie a rapprochés et qu’elle s’apprête à séparer. Il filme à merveille cette complicité de potaches qui traverse le cinéma depuis des lustres, de la bataille de polochons du dortoir de Zéro de conduite (1933) de Jean Vigo aux classes tous risques de Diabolo menthe (1977) de Diane Kurys ou Passe ton bac d’abord (1978) de Maurice Pialat. Ce dernier constitue d’ailleurs une référence majeure pour le réalisateur qui filme sur ses terres une jeunesse à l’âge des possibles, avec ses espoir...

“À l’abordage” de Guillaume Brac

Film français de Guillaume Brac (2020), avec Éric Nantchouang, Salif Cissé, Édouard Sulpice, Asma Messaoudene, Ana Blagojevic, Lucie Gallo… 1h35. Sortie le 21 juillet 2021. Brève rencontre entre une fille et un garçon. Dès le lendemain, Alma part en vacances. Alors, n’écoutant que son cœur, Félix décide de la rejoindre sur son lieu de villégiature et embarque avec lui son copain Chérif. Ils embarquent pour le Sud avec un troisième larron, Édouard, qui a l’insigne avantage d’être motorisé. Le trio va finalement s’entendre comme larrons en foire et passer des quelques jours au soleil en mode improvisation totale. On retrouve dans cette chronique solaire et chaleureuse la fraîcheur et la spontanéité caractéristique du cinéma de Guillaume Brac, digne héritier d’Éric Rohmer qui sait manier le langage et jongler avec ses personnages, comme l’ont déjà démontré Un monde sans femmes (2011) et Contes de juillet (2017) sur un registre voisin. Chez lui, le cœur a ses raisons que la raison ne con...