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Affichage des articles associés au libellé Producteur

Marin Karmitz : Première classe

Marin Karmitz © DR Né le 7 octobre 1938 au sein d’une famille juive de Bucarest, en Roumanie, Marin Karmitz échappe à la Shoah et immigre à Nice en 1947. Au lendemain de ses études à l’Institut des hautes études cinématographiques (Idhec), qu’il a intégré en 1957, il est engagé comme stagiaire par la réalisatrice Yannick Bellon sur Le second souffle (1959), puis travaille aux côtés de plusieurs cinéastes de la Nouvelle Vague tels que Pierre Kast (Merci Natercia, 1959), Agnès Varda (Cléo de 5 à 7 , 1962) ou Jean-Luc Godard (le sketch La paresse des Sept péchés capitaux) . Il passe lui-même à la réalisation avec le court métrage Les idoles (1963), Nuit noire, Calcutta (1964) sur un scénario de Marguerite Duras, puis porte à l’écran la pièce de Samuel Beckett Comédie (1965). C’est en 1967 que Marin Karmitz baptise de ses initiales la maison de production mk2 qui se consacre dans un premier temps au court métrage. Dans la foulée de Mai 68, devenu membre de

Marc Dugain : Des chiffres et des lettres

Marc Dugain ©DR Révélé au cinéma en 2001 par l’adaptation qu’a réalisé François Dupeyron de son premier roman, La chambre des officiers (1998), Marc Dugain, né en 1957, et passé par l'entreprise (il a même dirigé une compagnie aérienne), est passé lui-même à la mise en scène avec Une exécution ordinaire (2010), tiré de la première partie de son roman éponyme. Il a enchaîné avec deux téléfilms : La bonté des femmes (2011), coréalisé avec Yves Angelo, et La malédiction d’Edgar (2013), tiré de son quatrième livre. L’auteur d’ Ils vont tuer Robert Kennedy (2017) est revenu au grand écran en portant à l’écran un roman de Chantal Thomas, L’échange des princesses . Une réflexion historique et intimiste sur la raison d’état tournée en Belgique dont il est par ailleurs producteur. Avec en perspective un carnet de bal particulièrement bien rempli.   Pourquoi vous êtes-vous décidé à devenir producteur ? Marc Dugain Parce que j’ai vécu de très bon

Martin Scorsese : L’affranchi

Martin Scorsese © Jean-Philippe Guerand Le réalisateur de Taxi Driver creuse depuis un demi-siècle un sillon à part dans le cinéma américain au sein duquel il a réussi à préserver son indépendance et à affirmer son identité. Il est simultanément célébré  au Festival Lumière de Lyon dont il est l'invité d'honneur, du 12 au 18 octobre, et  à la Cinémathèque Française, qui lui consacre une exposition et une rétrospective,  du 14 octobre au 14 février 2016 . Serge Toubiana, Costa Gavras, Martin Scorsese, Pierre Hodgson et le directeur de la cinémathèque de Berlin © Jean-Philippe Guerand Né en novembre 1942 dans le quartier new-yorkais de Little Italy, Martin Scorsese est avec Francis Ford Coppola et Brian de Palma le plus célèbre représentant de cette communauté d’immigrés italiens qui peuple bon nombre de ses films, y compris l’un de ses documentaires les plus intimes, Italianamerican (1974), dans lequel ses propres parents évoquent leurs racines siciliennes.

Antonio Campos : Ensemble, c’est tout

Antonio Campos © DR Né en 1983, le réalisateur new-yorkais Antonio Campos s’est fait remarquer avec trois courts métrages, Pandora (2002), Buy It Now (2005), qui reçoit le Prix de la Cinéfondation à Cannes, et The Last 15 (2007), qui est sélectionné en compétition à Cannes, avant de passer au long avec Afterschool (2008), montré dans le cadre de la section officielle Un Certain Regard à Cannes, puis Simon Killer (2012), qui est présenté au festival de Sundance, et Christine (2016). Il a également produit plusieurs courts métrages, ainsi que  Two Gates of Sleep (2010) d’Alistair Banks Griffin,  Martha Marcy May Marlene (2011) de son associé Sean Durkin, James White (2015) de son autre partenaire, Josh Mond, et Katie Says Goodbye  (2016) de Wayne Roberts. Dans quel contexte le tournage d’ Afterschool s’est-il déroulé   ? Antonio Campos L’écriture de la version finale du scénario s’est déroulée entre l’automne 2007 et le printemps 2008, alors que