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Affichage des articles associés au libellé Isabelle Adjani

“Wish - Asha et la bonne étoile” de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn

Wish Film d’animation américain de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn (2023), avec Ariana DeBose / Océane Demontis, Chris Pratt / Lambert Wilson, Alan Tudyk / Gérard Darmon, Angelique Cabral / Isabelle Adjani, Victor Garber / Patrick Raynal, Natasha Rothwell / Annie Milon, Jennifer Kumiyama / Camille Timmerman… 1h35. Sortie le 29 novembre 2023. Ce film n’est pas un dessin animé comme les autres. Sous ses dehors protocolaires de cadeau de Noël, il s’agit ni plus moins que de la contribution des studios Disney à leur propre centenaire. Une sorte de bouquet final de ces célébrations auxquelles se plient les Majors hollywoodiennes les unes après les autres. C’est dire qu’il convient de regarder Wish - Asha et la bonne étoile avec une attention particulière, car au-delà de son cadre qui nous introduit dans l’intimité d’une princesse des mille et une nuits mais aussi de l’ère #MeToo, le film brasse à dessein de multiples techniques, des plus frustres aux plus sophistiquées, comme pour nous f

“Peter Von Kant” de François Ozon

Film français de François Ozon (2022), avec Denis Ménochet, Isabelle Adjani, Khalil Ben Gharbia, Hanna Schygulla, Stefan Crepon, Aminthe Audiard… 1h25. Sortie le 6 juillet 2022. Denis Ménochet et Khalil Ben Gharbia François Ozon est un cinéaste métronomique dont chaque film sort alors même que le précédent est déjà en production voire terminé. Il poursuit toutefois alternativement des projets de facture et d’ambition très différentes, mais toujours avec la même constance. Avec Peter von Kant, il porte à l’écran Les larmes amères de Petra von Kant pièce de Rainer Werner Fassbinder déjà à l’origine du film homonyme, cinéaste stakhanoviste allemand dont la première pièce lui avait déjà inspiré Gouttes d’eau sur pierres brûlantes (2000). Deux films en miroir qui assument leur théâtralité et s’inscrivent dans le contexte tapageur des années 70. Le cinéaste qu’incarne aujourd’hui Denis Ménochet ressemble à s’y méprendre d’ailleurs à une résurrection vieillie de Fassbinder en personne (il