Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Véronique Ruggia Saura

“C’est mon homme” de Guillaume Bureau

Film français de Guillaume Bureau (2022), avec Leïla Bekhti, Karim Leklou, Louise Bourgoin, Jean-Charles Clichet, Ghislain de Fonclare, Véronique Ruggia Saura, Jeanne Cohendy, Emmanuelle Schaaff… 1h27. Sortie le 5 avril 2023. Karim Leklou La Première Guerre mondiale a eu ceci de particulier qu’elle a engendré dans son sillage des malheurs en cascade : gueules cassées, ailes brisées et autres victimes de la grippe espagnole et de traumatismes incurables. Avec aussi son chapelet de drames romanesques qui ont nourri récemment l’inspiration de Nos années folles d’André Téchiné, Les gardiennes de Xavier Beauvois, L’envol de Pietro Marcello et La place d’une autre d’Aurélia Georges. Dans le dernier de ces films, Lyna Khoudri incarnait une jeune femme qui usurpait l’identité d’une gouvernante qu’elle avait vu mourir sous ses yeux. C’est mon homme s’attache au retour d’un soldat amnésique en qui une photographe affirme reconnaître son fiancé… avant qu’une autre ne se manifeste à son tour

“L’origine du mal” de Sébastien Marnier

Film franco-canadien de Sébastien Marnier (2022), avec Laure Calamy, Doria Tillier, Dominique Blanc, Jacques Weber, Suzanne Clément, Céleste Brunnquell, Véronique Ruggia Saura, Naidra Ayadi, Clotilde Mollet… 2h05. Sortie le 5 octobre 2022. Laure Calamy et Jacques Weber Ouvrière dans une conserverie, une jeune femme dont l’amoureuse (la trop rare Suzanne Clément) croupit en prison décide d’aller à la rencontre du père qui l’a naguère abandonnée. Face à ce riche magnat qui vit entouré de femmes dans une vaste demeure surplombant la mer, l’intruse va devoir parer pour cela les coups bas de ce gynécée peu accueillant qui s’était déjà réparti tacitement la fortune du maître des lieux. Mais les apparences sont parfois trompeuses… Cette charge au vitriol parfois sardonique s’inscrit dans la lignée de ces drames bourgeois sertis par Claude Chabrol dans les années 70 où excellaient Stéphane Audran et Michel Bouquet. Son scénario y recèle en outre plusieurs couches superposées qu’il faut franchi