Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Jean-François Laguionie

“Slocum et moi” de Jean-François Laguionie

Film d’animation franco-luxembourgeois de Jean-François Laguionie (2024), avec (voix) Elias Hauter, Grégory Gadebois, Coraly Zahonero, André Marcon, Mathilde Lamusse… 1h15. Sortie le 29 janvier 2025. Jean-François Laguionie est un authentique pionnier du cinéma d’animation français, au même titre que Paul Grimault (La bergère et le ramoneur , 1953), qui a produit ses trois premiers courts métrages, ou René Laloux (La planète sauvage , 1973). Il est l’un des derniers survivants encore en activité d’une époque pas si reculée où cet art relevait encore du travail manuel et où même les Studios Disney se montraient dans l’incapacité de produire plus d’un dessin animé tous les deux ans en raison du temps nécessaire et du nombre de petites mains mobilisées. Slocum et moi n’est ainsi que le septième long métrage en quatre décennies de cet artisan discret auquel son ultime court, La traversée de l’Atlantique à la rame (1978), a valu une Palme d’or à Cannes et un César. L’action se déroule au ...

Jean-François Laguionie : Le magicien de l’ombre

Jean-François Laguionie © DR Palme d’or à Cannes pour son septième court métrage,  La traversée de l’Atlantique à la rame (1978), l’auteur discret de  Gwen, le livre de sable (1985) et  du Château des singes  (1999) s’est associé avec le dessinateur Bruno Le Floc’h pour rendre hommage aux romans d’aventure en haute mer qui ont bercé sa jeunesse dans  L’île de Black Mór (2004) . Depuis ses fenêtres qui donnent sur la place des Abbesses, au cœur de Montmartre, cet artisan aussi discret que généreux se réjouissait du succès récent des Triplettes de Belleville  de Sylvain Chomet et de La prophétie des grenouilles de Jacques Rémy Girerd (2003), deux fleurons d’une école française dont il compte parmi les pionniers. Il a par la suite signé Le tableau (2011). La mer « Quand j’étais petit, mon père fabriquait de grands bateaux dans son jardin de banlieue, mais aucun n’a jamais pris la mer. L’adolescent que j’étais à l’époque en profitai...