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Affichage des articles associés au libellé Kristen Stewart

“Les crimes du futur” de David Cronenberg

Crimes of the Future Film gréco-canadien de David Cronenberg (2021), avec Viggo Mortensen, Léa Seydoux, Kristen Stewart, Welket Bungué, Scott Speedman, Don McKellar, Lili Kornowski, Tanaya Beatty… 1h47. Sortie le 25 mai 2022. Léa Seydoux, Viggo Mortensen et Kristen Stewart Dans un futur indéterminé, la chirurgie permet à l’homme de procéder à des atteintes extrêmes à son corps, quitte à transformer ses métamorphoses biologiques en la plus improbable des œuvres artistiques. Un couple qui a érigé cette pratique en happening artistique permanent se trouve sollicité par des spectateurs fascinés par ses spectacles d’avant-garde. Au point que certains d’entre eux cherchent à les instrumentaliser en détournant leur performance pour en faire un outil de propagande et attirent ainsi l’attention d’une enquêtrice du Bureau du registre national des organes qu’on jurerait sortie d’un bureau imaginé par Kafka. Les crimes du futur est un projet vieux d’une vingtaine d’années et homonyme d’une des œu

“Spencer” de Pablo Larraín

Film britanno-allemand de Pablo Larraín (2021), avec Kristen Stewart, Timothy Spall, Jack Farthing, Sean Harris, Stella Gonet, Richard Sammel, Elizabeth Berrington, Lore Stefanek, Amy Manson, Sally Hawkins, Laura Benson… 1h57. Mise en ligne le 17 janvier 2022 sur Amazon Prime Video. Kristen Stewart Pablo Larraín aime les femmes seules en souffrance. Après avoir signé un portrait magistral de la jeune veuve de John Fitzgerald Kennedy dans Jackie (2016), il esquisse dans Spencer le biopic de Lady Di en femme bafouée aux prises avec l’étiquette des Windsor, alors que son mariage avec le Prince Charles est en pleine déliquescence. Son film ressemble à la lente chronique d’une dépression. Il montre la princesse confrontée à des obligations qu’elle refuse, avec ses changements de tenue chronométrés et cet emploi du temps auquel ne manque que la pointeuse. Pauvre petite fille riche prisonnière d’un château labyrinthique que des barbelés et des gardes en armes séparent de la maison dans laqu

Olivier Assayas : Premier de sa classe

Olivier Assayas  © Jean-Philippe Guerand Né le 25 janvier 1955, Olivier Assayas a eu pour père le scénariste et dialoguiste Jacques Rémy (1911-1981), fidèle collaborateur de Léonide Moguy, auprès duquel il a débuté avant la guerre en tant qu’assistant-réalisateur, associé plus tard à des films tels que Les maudits (1947) de René Clément, Agence matrimoniale (1952) de Jean-Paul Le Chanois, La Chatte (1958) et La Chatte sort ses griffes (1960) d’Henri Decoin, Le Monocle rit jaune (1964) de Georges Lautner, Le mur de l’Atlantique (1970) de Marcel Camus et de nombreuses productions télévisées. C’est en achevant à sa mort clandestinement son travail sur une enquête de Maigret  destinée à Jean Richard en compagnie de son frère cadet, Michka, qu’Olivier Assayas accomplit ses premières armes. Il devient par la suite journaliste aux “Cahiers du Cinéma”, publie plusieurs livres, notamment sur Ingmar Bergman et le cinéma asiatique, tout en tournant plusieurs courts métrages remarqués.