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Affichage des articles associés au libellé Prix Louis Delluc

Olivier Assayas : Premier de sa classe

Olivier Assayas  © Jean-Philippe Guerand Né le 25 janvier 1955, Olivier Assayas a eu pour père le scénariste et dialoguiste Jacques Rémy (1911-1981), fidèle collaborateur de Léonide Moguy, auprès duquel il a débuté avant la guerre en tant qu’assistant-réalisateur, associé plus tard à des films tels que Les maudits (1947) de René Clément, Agence matrimoniale (1952) de Jean-Paul Le Chanois, La Chatte (1958) et La Chatte sort ses griffes (1960) d’Henri Decoin, Le Monocle rit jaune (1964) de Georges Lautner, Le mur de l’Atlantique (1970) de Marcel Camus et de nombreuses productions télévisées. C’est en achevant à sa mort clandestinement son travail sur une enquête de Maigret  destinée à Jean Richard en compagnie de son frère cadet, Michka, qu’Olivier Assayas accomplit ses premières armes. Il devient par la suite journaliste aux “Cahiers du Cinéma”, publie plusieurs livres, notamment sur Ingmar Bergman et le cinéma asiatique, tout en tournant plusieurs courts métrages remarqués.

Cédric Kahn : Le poids des maux

© Jean-Philippe Guerand Né le 17 juin 1966, Cédric Kahn accomplit ses premières armes en tant que stagiaire au montage de Sous le soleil de Satan (1987) de Maurice Pialat, puis assistant sur 36 fillette (1988) de Catherine Breillat. Il signe alors son unique court métrage, Les dernières heures du millénaire (1990), puis embraie aussitôt avec son premier long, Bar des rails (1991) coécrit avec Laetitia Masson. Il revient alors au montage en travaillant sur le court métrage d’Ismaël Ferroukhi L’exposé (1993) qui est primé à Cannes et à Clermont-Ferrand. Il participe également à l’écriture des Gens normaux n’ont rien d’exceptionnel (1993) de Laurence Ferreira Barbosa. Son deuxième long métrage, Trop de bonheur (1994), lauréat du Prix Jean Vigo et du Prix de la jeunesse à Cannes, est également un téléfilm de la collection d’Arte Tous les garçons et les filles de leur âge… sous le titre Bonheur . Il signe ensuite le téléfilm Culpabilité zéro (1996), puis L’ennui (1998),