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Le monde selon Jean-Luc Godard (2001-2014)

Fondu au noir sur le cinéaste le plus novateur de la Nouvelle Vague, décédé le 13 septembre 2022 à l'âge de 91 ans dont la disparition marque la fin d'une époque… Jean-Luc Godard ©Éditions Montparnasse C'est au printemps 2001, à l'occasion de la sortie  d’ Éloge de l’amour,  que Jean-Luc Godard m'a accordé cette interview dans laquelle il évoque la Seconde Guerre mondiale avec la complicité d'un certain nombre de personnalités. Pionnier de la vidéo depuis le début des années 70, il y poursuivait à cette occasion des recherches technologiques qui ont abouti treize ans plus tard à une approche révolutionnaire de la 3D dans  Adieu au langage , Prix du jury au Festival de Cannes où il ne s'est pas rendu davantage que pour la présentation de son opus précédent,  Film Socialisme . Pour quelle raison avez-vous tourné une partie d’ Éloge de l’amour  en numérique en retouchant les couleurs ? Jean-Luc Godard  Tout simplement, parce qu’au cinéma, et en par

Marc Dugain : Des chiffres et des lettres

Marc Dugain ©DR Révélé au cinéma en 2001 par l’adaptation qu’a réalisé François Dupeyron de son premier roman, La chambre des officiers (1998), Marc Dugain, né en 1957, et passé par l'entreprise (il a même dirigé une compagnie aérienne), est passé lui-même à la mise en scène avec Une exécution ordinaire (2010), tiré de la première partie de son roman éponyme. Il a enchaîné avec deux téléfilms : La bonté des femmes (2011), coréalisé avec Yves Angelo, et La malédiction d’Edgar (2013), tiré de son quatrième livre. L’auteur d’ Ils vont tuer Robert Kennedy (2017) est revenu au grand écran en portant à l’écran un roman de Chantal Thomas, L’échange des princesses . Une réflexion historique et intimiste sur la raison d’état tournée en Belgique dont il est par ailleurs producteur. Avec en perspective un carnet de bal particulièrement bien rempli.   Pourquoi vous êtes-vous décidé à devenir producteur ? Marc Dugain Parce que j’ai vécu de très bon

Samuel Benchetrit : À livres ouverts

Samuel Benchetrit © DR Né en 1973 dans la banlieue parisienne, Samuel Benchetrit se fait connaître comme écrivain avec Récit d’un branleur, en l’an 2000, avant de passer à la réalisation avec le court métrage Nouvelles de la tour L (2001), qui lui vaut plusieurs récompenses dont le Prix du public au festival d’Amiens, puis en dirigeant son épouse Marie Trintignant dans ce qui sera son antépénultième apparition à l'écran, Janis et John (2003). Il signe par la suite J'ai toujours rêvé d'être un gangster (2007), dont le scénario est primé au festival de Sundance et aux Lumières, Chez Gino (2011), puis change radicalement de registre avec Un voyage (2014), tourné en trois semaines et monté en deux ans, avant de puiser l’inspiration d’ Asphalte (2015) et de Chien (2017) dans ses propres livres. Autodidacte, Benchetrit a par ailleurs tenu une dizaine de rôles dans des films tels que Backstage (2005) d’Emmanuelle Bercot, Un enfant de toi (2012

Éléonore Faucher : Ouvrage de dame

Éléonore Faucher © DR Après avoir accompli son apprentissage derrière la caméra, sur des films comme La vie de Jésus (1997) de Bruno Dumont et Kennedy et moi (1999) de Sam Karmann,  Éléonore Faucher, d iplômée de la Femis,  a signé deux courts métrages remarqués,  Les toilettes de Belle Ville (1996), son film de fin d’études de l’école Louis Lumière, et  Ne prends pas le large (1998), avant son premier long,  Brodeuses (2004) qui lui a valu le Grand Prix de la Semaine de la critique, le trophée SACD du meilleur scénario à Cannes, le Prix Michel d’Ornano et diverses autres récompenses. Elle a réalisé par la suite une adaptation du roman autobiographique de Sylvie Testud,   Gamines (2009) et a retrouvé cette dernière comme comédienne pour le téléfilm Les déferlantes (2013) tiré du roman de Claudie Gallay. Elle a par ailleurs publié deux livres : le roman pour la jeunesse Un petit quelque chose de différent (2008) et Quand les cigognes claquaient du bec dans les eucalyptus,