Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Antoine Barraud

“La bête” de Bertrand Bonello

Film franco-canadien de Bertrand Bonello (2023), avec Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda, Dasha Nekrasova, Martin Scali, Elina Löwensohn, Julia Faure, Kester Lovelace, Marta Hoskins, Félicien Pinot, Laurent Lacotte, Lukas Ionesco, Antoine Barraud… 2h26. Sortie le 7 février 2024. George MacKay et  Léa Seydoux Le futur aux trousses Il y a parfois des sujets qui se télescopent dans l’air du temps. L’été dernier, Patric Chiha livrait sa transposition personnelle de La bête dans la jungle dans une boîte de nuit berlinoise. C’est aujourd’hui Bertrand Bonello qui puise dans le texte énigmatique d’Henry James publié en 1903 l’inspiration futuriste de son nouveau film. C’est dire combien ce bref roman se prête aux élucubrations les plus folles. Un homme et une femme s’y retrouvent régulièrement sans pour autant vivre ensemble leur passion évidente, de peur qu’une menace hypothétique ne vienne s’abattre sur eux. Des auteurs aussi différents que Marguerite Duras et François Truffaut (d

“Madeleine Collins” d’Antoine Barraud

Film franco-belgo-suisse d’Antoine Barraud (2021), avec Virginie Efira, Bruno Salomone, Quim Gutiérrez, Loïse Benguerel, Jacqueline Bisset, Valérie Donzelli, Nadav Lapid, Thomas Gioria, François Rostain, Nathalie Boutefeu… 1h47. Sortie le 22 décembre 2021. Quim Gutiérrez et  Virginie Efira Une femme procède à des essayages dans un grand magasin. Jusqu’au moment où elle est terrassée par un malaise qui engendre un véritable mouvement de panique dans l’établissement… Ailleurs, une autre femme dit au revoir à son mari et à sa fille pour partir donner une série de récitals loin de là. Ailleurs encore, la même semble vivre un bonheur parfait en compagnie d’un autre homme et de deux garçons plus âgés… Avec ses deux premiers longs métrages de fiction, Les gouffres (2012) et Le dos rouge (2014), Antoine Barraud avait démontré une virtuosité associée à un goût de l’étrange et à un certain penchant pour l’esthétisme. Madeleine Collins pousse encore plus loin ces obsessions à travers une intr