Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Andreas Fontana

“Azor” d’Andreas Fontana

Film helvéto-argentino-français d’Andreas Fontana (2021), avec Fabrizio Rongione, Stéphanie Cléau, Carmen Iriondo, Juan Trench, Ignacio Vila, Pablo Torre, Elli Medeiros, Gilles Privat… 1h40. Sortie le 12 octobre 2022. Fabrizio Rongione Pour son premier long métrage, le cinéaste suisse Andreas Fontana n’a pas manqué d’ambition. Il en situe l’intrigue dans l’Argentine de 1980 où débarque un banquier privé venu remplacer son associé mystérieusement porté disparu, alors qu’une junte militaire implacable vient de succéder à une autre. Non seulement le cinéaste réussit la gageure de reconstituer l’époque avec un soin méticuleux, mais il s’introduit dans les arcanes du pouvoir sous la houlette d’un homme d’influence habitué à frayer avec les milieux les plus huppés et à jouer les bons offices. L’Argentine d’ Azor ressemble à un empire décadent où les notables se retrouvent, jumelles autour du cou, dans les tribunes les plus huppées des hippodromes et dans des clubs cadenassés comme… des coff

Berlinale Jour 3 - Mercredi 3 mars 2021

Sous le ciel de Koutaïssi (Ras vkhedavt, rodesac cas vukurebt ?) d’Alexandre Koberidze ( Compétition) Avec Giorgi Bochorishvili, Ani Karseladze, Vakhtang Panchulidze, Giorgi Ambroladze, Oliko Barbakadze… 2h30 Sans doute règne-t-il en Géorgie un heureux micro-climat qui prête à la poésie la plus lunaire. Sergueï Paradjanov et Otar Iosseliani en ont témoigné par le passé. Le jour où Lisa et Giorgi se bousculent à deux reprises successives au milieu d’un carrefour, c’est leur avenir qui s’ébauche. Une caméra de surveillance, une gouttière rouillée et un buisson ont aussi été témoins de leur coup de foudre à des titres divers. Alexandre Koberidze revisite les codes de l’amour et la carte du Tendre, en démontrant que les amoureux sont loin d’être seuls au monde lorsque leur entourage entreprend de veiller sur eux. Quitte à donner un petit coup de pouce au destin et à sacrifier une finale de Coupe du monde fictive remportée par l’équipe fétiche de Giorgi : l’Argentine de Lionel Messi dont