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Affichage des articles associés au libellé Costa Gavras

Costa Gavras : Le discours de la méthode

Costa Gavras © DR La sortie du premier volume de l’intégrale Costa Gavras vient combler une lacune importante de l’édition DVD-Blu-ray. Non seulement parce que les films ont fait l’objet d’une restauration méthodique, mais parce que chacun d’eux est accompagné d’une batterie de suppléments que vient compléter un entretien fleuve avec Edwy Plenel (pas toujours très affûté sur le plan cinématographique) et un livret rédigé par celui-ci. De Compartiment tueurs (1965) à Hanna K. (1983), en passant par son surprenant court métrage de fin d’études à l’Idhec, Les ratés (1958), le réalisateur, né en Grèce en 1933, livre bon nombre de secrets de fabrication, de son premier jour de tournage immortalisé par la télévision à En filmant Hanna , le making of du film qu’il est allé tourner en Israël avec comme assistants deux futurs réalisateurs prometteurs, Claire Denis et Avi Mograbi. Du débat des Dossiers de l’écran consacré en 1988 aux méfaits de la CIA en Amérique latine,

Le paradis des rêves brisés

La confession qui suit est bouleversante… © A Medvedkine Elle est le fait d’une jeune fille de 22 ans, Anna Bosc-Molinaro, qui a travaillé pendant cinq années à différents postes d’accueil à la Cinémathèque Française dont elle était par ailleurs une abonnée assidue. Au-delà de ce lieu mythique de la cinéphilie qui confie certaines tâches à une entreprise de sous-traitance aux méthodes pour le moins discutables, CityOne (http://www.cityone.fr/) -dont une responsable non identifiée s’auto-qualifie fièrement de “petit Mussolini”-, sans nécessairement connaître les dessous répugnants de ses “contrats ponctuels”, cette étudiante éprise de cinéma et idéaliste s’est retrouvée au cœur d’un mauvais film des frères Dardenne, victime de l'horreur économique dans toute sa monstruosité : harcèlement, contrats précaires, horaires variables, intimidation, etc. Ce n’est pas un hasard si sa vidéo est signée Medvedkine, clin d’œil pertinent aux fameux groupes qui signèrent dans la mouva

Martin Scorsese : L’affranchi

Martin Scorsese © Jean-Philippe Guerand Le réalisateur de Taxi Driver creuse depuis un demi-siècle un sillon à part dans le cinéma américain au sein duquel il a réussi à préserver son indépendance et à affirmer son identité. Il est simultanément célébré  au Festival Lumière de Lyon dont il est l'invité d'honneur, du 12 au 18 octobre, et  à la Cinémathèque Française, qui lui consacre une exposition et une rétrospective,  du 14 octobre au 14 février 2016 . Serge Toubiana, Costa Gavras, Martin Scorsese, Pierre Hodgson et le directeur de la cinémathèque de Berlin © Jean-Philippe Guerand Né en novembre 1942 dans le quartier new-yorkais de Little Italy, Martin Scorsese est avec Francis Ford Coppola et Brian de Palma le plus célèbre représentant de cette communauté d’immigrés italiens qui peuple bon nombre de ses films, y compris l’un de ses documentaires les plus intimes, Italianamerican (1974), dans lequel ses propres parents évoquent leurs racines siciliennes.