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Affichage des articles associés au libellé Penélope Cruz

“Ferrari” de Michael Mann

Film américain de Michael Mann (2023), avec Adam Driver, Shailene Woodley, Sarah Gadon, Jack O’Connell, Penélope Cruz, Patrick Dempsey, Gabriel Leone, Massi Furlan, Valentina Bellè, Tommaso Basili, Brett Smrz, Lino Musella, Andrea Dolente, Andrea Bruschi… 2h10. Mise en ligne sur Amazon Prime le 3 mars 2024. Penélope Cruz En quatrième vitesse Avant de devenir un constructeur mythique, Enzo Ferrari a été un champion automobile de renom qui a surfé sur le boom économique de l’Après-Guerre pour parfaire sa légende. En s’attaquant à ce biopic auquel aucun réalisateur italien n’avait osé se frotter jusqu’alors, mais qui a sans doute bénéficié du regain de notoriété qu’a valu à la firme au cheval cabré le film de James Mangold Le Mans ’66 (2019), intitulé en v.o.… Ford v Ferrari , Michael Mann a décidé de sacrifier au denier du culte pour tous les passionnés de course automobile et de champions de légende. Ironie du sort, c’est à un acteur au patronyme prédestiné, Adam Driver, qu’il a confié

“L’immensitá” d’Emanuele Crialese

Film italo-français d’Emanuele Crialese (2022), avec Penélope Cruz, Vincenzo Amato, Luana Giuliani, Patrizio Francioni, Alvia Reale, Penelope Nieto Conti, India Santella, Maria Chiara Goretti, Laura Nardi, Valentina Cenni… 1h37. Sortie le 11 janvier 2023. Luana Giuliani et  Penélope Cruz Personnalité résolument atypique au sein d’un cinéma transalpin qui a perdu peu à peu son unité avec le déclin de la comédie italienne et la disparition de ses plus grands maîtres, Emanuele Crialese s’est imposé avec le succès surprise de Respiro , il y a tout juste vingt ans. C’est à une comédienne espagnole Penélope Cruz qu’il confie aujourd’hui le rôle principal de son cinquième long métrage : une mère des années 70 qui doit sans doute beaucoup à la sienne et noie son désarroi conjugal en se réfugiant auprès de ses trois enfants. L’immensitá est une magistrale immersion dans une Rome faussement insouciante qui s’abrutit autant des signes extérieurs trompeurs de la prospérité revenue que de sa splen

“Compétition officielle” de Mariano Cohn et Gastón Duprat

Competencia oficial Film hispano-argentin de Gastón Duprat et Mariano Cohn (2021), avec Penélope Cruz, Antonio Banderas, Oscar Martínez, José Luis Gomez, Manolo Sol, Nagore Aramburu, Irene Escolar, Pilar Castro… 1h54. Sortie le 1 er juin 2022. Penélope Cruz Des films sur le cinéma, ce n’est pas vraiment ce qui manque. Compétition officielle est pourtant d’une nature quelque peu particulière. Un milliardaire fantasque soucieux d’associer son nom à une œuvre artistique immémoriale décide de s’offrir ce qui se fait de mieux dans ce domaine. En l’occurrence, un attelage pour le moins baroque qui associe une réalisatrice “arty” aussi excentrique qu’illuminée à deux acteurs que tout semble opposer : l’un est une star qui a vendu son âme au diable hollywoodien, l’autre une pure légende du théâtre rompue aux tirades interminables et grandiloquentes qui considère le cinéma comme un vulgaire pis-aller. Le tandem argentin formé par Mariano Cohn et Gastón Duprat explore un aspect de la fabricat

“Madres paralelas” de Pedro Almodóvar

Film espagnol de Pedro Almodóvar (2021), avec Penélope Cruz, Milena Smit, Israel Elejalde, Aitana Sánchez-Gijón, Rossy de Palma, Julieta Serrano, Pedro Casablanc, Julio Manrique… 2h. Sortie le 1 er décembre 2021. Milena Smit et  Penélope Cruz Deux femmes sympathisent au moment d’accoucher dans une maternité où elles partagent la même chambre. L’une est adolescente, l’autre d’âge mûr, mais elles ont pour autres points communs d’être tombées enceintes sans l’avoir désiré et de vivre seules. Cette rencontre va sceller leurs destins d’une manière imprévue et les forcer à reconsidérer leurs choix de vie malgré elles. On reconnaît dans cet argument la fascination de Pedro Almodóvar pour les femmes et ce mystère bien gardé qu’il essaie d’élucider depuis quatre décennies. Madres paralelas subvertit tous les codes du mélodrame à partir d’une situation rocambolesque qui évoque les plus beaux films de l’âge d’or mexicain, mais aussi le lyrisme échevelé d’un Douglas Sirk. Avec en prime une compo

"Everybody Knows” d'Asghar Farhadi