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Affichage des articles associés au libellé Cinéma

À écouter : “L’heure cinéma”, le podcast de Bruno Cras

“L’heure cinéma” est un podcast cinéma qui a pour ambition de vous guider à travers la jungle des sorties et de donner la parole à des professionnels, en leur laissant le temps de chuchoter à votre oreille. Avec en prime, une fois par mois, “La ronde des critiques” consacrée aux nouveaux films à l’affiche et à la vie du cinéma, au cours de laquelle le maître de céans Bruno Cras arbitre les élégances du septième art, mais aussi les coups de foudre, les coups de cœur et les coups de griffe de ses invités : Dominique Poncet, Thierry Chèze et Jean-Philippe Guerand. Des conseils, des interviews et des discussions passionnés à télécharger et à écouter sans modération avant d'aller en salle. Suivez le guide… il a la voix chaleureuse de Bruno Cras . Thierry Chèze, Bruno Cras et Dominique Poncet © Jean-Philippe Guerand Cliquer (ou copier le lien) pour écouter les débats critiques mensuels d’“À votre avis”… Novembre 2022 https://play.acast.com/s/630770c521f91c0013c710b6/6353bf83fe51380012077

Mona Achache : Secrets de famille

Mona Achache sur le plateau du Hérisson (2009) Avec Little Girl Blue , la réalisatrice du Hérisson (2009) et des Gazelles  (2014) revisite les codes du documentaire en exhumant un secret de famille douloureux et confie à Marion Cotillard la responsabilité écrasante de ressusciter sa mère suicidée en s’appropriant ses mots et ses gestes les plus intimes. Un devoir de mémoire douloureux qui rencontre notre époque, au même titre que Le consentement de Vanessa Springora, en mettant en évidence les ravages provoqués par une sorte de malédiction familiale dont le temps s’est chargé de souligner l’abomination. Parce que sa grand-mère, Monique Lange (1926-1996), a jeté sa propre fille encore enfant dans les bras de l’écrivain Jean Genet qu’elle admirait au-delà de la raison, la cinéaste ressuscite Carole Achache pour mieux souligner les incohérences de sa vie brisée. Un chemin tortueux qu’elle accomplit avec ses armes et qui rompt avec les films et les épisodes de séries télévisées qu’elle

Alexandre Arcady : Justes causes

Alexandre Arcady © D. R. Né en 1947 à Alger où il a situé son premier film, Le coup de sirocco (1979), tiré du roman homonyme de Daniel Saint-Hamont, Alexandre Arcady a débuté en tant que comédien en 1968, avant d’aligner les succès populaires en tant que réalisateur sur le registre d’un cinéma spectacle pétri de grands sentiments, du Grand Pardon (1982) à Pour Sacha (1991), en passant par Le grand carnaval (1983) et Hold-up (1985). Mais c’était compter sa ns son attirance pour les justes causes et une certaine noirceur qui lui inspire des films aussi sérieux que L’union sacrée (1989) ou l’adaptation de Ce que le jour doit à la nuit (2012) de Yasmina Khadra, voire carrément désespérés pour K (1997) ou 24 jours (2014). Il revient aujourd’hui avec l’adaptation de son autobiographie, Le petit blond de la Casbah (2023), une évocation de son enfance dans l’Algérie française et de sa rencontre avec l’amour de sa vie : le cinéma. Bande-annonce du Petit blond de la Casbah d’Alexandre