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Affichage des articles associés au libellé Sandra Hüller

“La zone d’intérêt” de Jonathan Glazer

The Zone of Interest Film américano-britanno-polonais de Jonathan Glazer (2023), avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus, Luis Noah Witte, Nele Ahrensmeier , Lilli Falk, Anastazja Drobniak, Cecylia Pękala, Kalman Wilson, Julia Polaczek, Imogen Kogge, Medusa Knopf, Stephanie Petrowitz, Maximilian Beck … 1h46. Sortie le 31 janvier 2024. De l’art de cultiver son jardin On a déjà beaucoup glosé sur ce film. Il convient toutefois de remonter huit mois en arrière, le jour de la projection officielle de La zone d’intérêt au Festival de Cannes d’où il est reparti avec le Grand Prix, à défaut d’une Palme espérée par beaucoup. Le moment où l’on figure parmi les premiers à découvrir un film est unique. En l’occurrence, l’ouverture de celui-ci est inoubliable. La salle s’éteint et les premiers accords d’une partition musicale oppressante se font entendre pendant quelques dizaines de seconde. Comme pour nous enfermer dans une bulle. Ce n’est qu’ensuite qu’apparaissent les premières

“Sissi & moi” de Frauke Finsterwalder

Sisi & Ich Film germano-austro-suisse de Frauke Finsterwalder (2023), avec Sandra Hüller, Susanne Wolff, Stefan Kurt, Georg Friedrich, Sophie Hutter, Maresi Riegner, Johanna Wokalek, Sybille Canonica, Angela Winkler, Markus Schleinzer, Anne Müller, Anthony Calf, Tom Rhys Harries, Annette Badland… 2h12. Sortie le 25 octobre 2023. Susanne Wolff,  Sandra Hüller et  Sophie Hutter Avec Corsage de Marie Kreutzer, on avait découvert une facette cachée d’Elizabeth d’Autriche dans une vision plutôt rock’n’roll qui évoquait à bien des égards le traitement réservé à Marie Antoinette par Sofia Coppola. Sissi & moi s’inscrit également dans cette lignée et confirme l’éternité de cette icône indémodable longtemps associée à une interprète unique, Romy Schneider, qui lui doit sa gloire grâce à la fameuse trilogie de Sissi réalisée par Ernst Marischka au milieu des années 50, mais aussi à son rôle dans Ludwig ou le crépuscule des dieux de Luchino Visconti, près de deux décennies plus tard

Justine Triet : Female Gaze

Justine Triet © D.R. Troisième femme et deuxième Française lauréate de la Palme d’or au Festival de Cannes, avec Anatomie d’une chute , Justine Triet s'est imposée en l'espace de quatre longs métrages comme une réalisatrice profondément en phase avec son époque par son souci de faire bouger les lignes en imposant une salubre alternative au fameux Male Gaze. Née en 1978 à Fécamp, elle se destine à devenir artiste peintre et intègre l’École des Beaux-Arts avant de s'orienter vers la vidéo et le montage en se consacrant au documentaire. Elle signe trois films politiquement engagés sur ce registre : Sur place (2007), qui s'appuie sur les manifestations déclenchées par le projet de Contrat Première Embauche (CPE) début 2006 pour réfléchir sur la position de l'individu au sein du collectif,  Solférino (2008), qui s'attache aux deux tours de l'élection présidentielle de 2007, et Des ombres dans la maison (2010) qui prend pour cadre une mission évangélique brésil