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Articles

Affichage des articles du janvier, 2019

Xavier Giannoli : Le voyage en douce

Xavier Giannoli © DR Né en 1970, Xavier Giannoli a obtenu la Palme d'or du court métrage au festival de Cannes pour L’interview (1998), son cinquième opus. Impliqué dans la production de deux films d'Olivier Assayas, Demonlover (2002) et Clean (2004), il passe ensuite au long avec Les corps impatients (2003) que suivent Une aventure (2005), Quand j'étais chanteur (2006), A l'origine (2009), Superstar (2012) et Marguerite (2015). Dans L’apparition (2018) , le réalisateur confie à Vincent Lindon le rôle à haut risque d’un grand reporter interprété par Vincent Lindon qui accepte de mener une enquête inhabituelle à la demande du Vatican. Au prix d’un douloureux travail d’introspection et de reconstruction…   D’où vous est venue l'idée de réaliser L’apparition  ? Xavier Giannoli Je savais qu’il existait des enquêtes canoniques et je m’y étais intéressé. Il y a quelques années, j’ai lu un article qui en expliquait

Jean Becker : Au nom du père

  Jean Becker © DR Bon sang ne saurait mentir… Fils du réalisateur de Casque d'or (1952), frère aîné du chef opérateur Etienne Becker (1936-1995) et père du producteur Louis Becker, Jean Becker est né en 1933. Il a suivi un itinéraire résolument atypique. Comme Edouard Molinaro, Philippe de Broca, Jean-Paul Rappeneau ou Alain Cavalier, il devient réalisateur au moment même où la Nouvelle Vague provoque un véritable séisme au sein du cinéma français. Ses quatre premiers films, La Rocca (1961), Echappement libre (1964), Pas de caviar pour tante Olga (1965) et Tendre voyou (1966) lui ouvrent les portes de la télévision, où un feuilleton à succès, Les saintes chéries (1965-1971), lui ouvre les portes du cinéma publicitaire. Jean Becker ne revient au long métrage qu'une douzaine d'années plus tard en portant à l'écran un roman de son ami Sébastien Japrisot, L’été meurtrier (1983), qui obtient un grand succès et l'incite à poursuivr

Alejandro Fadel : Dans la forêt profonde

  Alejandro Fadel © DR   Né le 1er janvier 1981, à Tunuyán, en Argentine, Alejandro Fadel, a étudié le scénario à l’université de cinéma de Buenos Aires. C’est Los salvajes , présenté lors la Semaine de la critique et Prix de l’Acid 2012, qui a valu sa première reconnaissance personnelle au coscénariste de Leonera (2008), Carancho (2010) et Elefante Blanco (2012) de Pablo Trapero. Il était essentiellement connu jusqu’alors pour une demi-douzaine de courts métrages et la comédie romantique El amor - primera parte (2004) coréalisée avec Martín Mauregui, Santiago Mitre et Juan Schnitman, et montrée à la Semaine de la critique… de Venise. Il a aussi signé avec la cinéaste sud-africaine Zamo Mkhwanazi le court Gallo Rojo , sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2016. Pur film de genre référentiel, Meurs, monstre, meurs a été montré dans le cadre de la section Un certain regard à Cannes en 2018. Dans quelles conditions techniques et écono