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Affichage des articles associés au libellé Pete Docter

Peter Sohn : Un fils d’Empédocle animé de bonnes intentions

Plus que tous les autres studios hollywoodiens, Pixar mérite le surnom d’usine à rêves. Qu’il s’agisse de ses franchises (Toy Story, Le monde de Nemo ou Cars) ou des films concepts qui ont façonné son audace et son effervescence en matérialisant des idées et des théories sophistiquées, irrationnelles voire carrément abstraites. Tel est le cas du dernier-né d’entre eux, Élémentaire, qui s’attaque à la théorie des quatre éléments énoncée par certains philosophes grecs présocratiques dont Empédocle, en imaginant une ville où la terre, l’air, l’eau et le feu se côtoieraient en bonne intelligence sans toutefois jamais se risquer à nouer des relations plus étroites que leur incompatibilité fondamentale risquerait de réduire à néant. Un point de départ qui ne peut a priori prêter qu’à un désastre. Et pourtant… Tout l’art de Pixar consiste à tordre le cou aux idées reçues et à trouver des solutions innovantes à tous les problèmes. Jusqu’ici, le champion toutes catégories de ces défis se nom

“Soul” de Pete Docter et Kemp Powers

Film américain de Pete Docter et Kemp Powers (2020), avec les voix de Jamie Foxx/Omar Sy, Tina Fey/Camille Cottin, Graham Norton/Ramzy Bedia… 1h40. Mise en ligne le 25 décembre 2020 sur Disney + Le jour même où il obtient enfin sa titularisation comme professeur de musique dans un établissement scolaire, semblant ainsi tirer un trait définitif sur son ambition de pianiste, Joe Garner fait la connaissance d’une saxophoniste de légende qui l’invite à venir jouer à ses côtés dans un club de jazz. Un incident inattendu va toutefois le projeter dans un autre monde et lui faire rencontrer une âme qui n’a jamais réussi à trouver l’enveloppe corporelle de ses rêves… Après Monstres & Cie (2001), Là-haut (2009) et Vice-versa (2015), Pete Docter confirme sa singularité au sein de l’écurie Pixar dont il est l’un des cracks incontestés. Il s’attache cette fois rien moins qu’aux origines de l’homme en nous entraînant dans un monde où se façonnent les personnalités, puis reviennent s’évanouir