François Dupeyron © DR Né en 1950, François Dupeyron figure avec Jean Grémillon et quelques autres parmi ces cinéastes français maudits qui ont davantage attiré de louanges que de spectateurs de leur vivant. Si ses films sont rares au propre comme au figuré (neuf longs métrages en un quart de siècle), malgré la renommée de Drôle d’endroit pour une rencontre (1988), de La chambre des officiers (2001) et de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (2003), cet artiste intègre ne prend jamais la parole pour ne rien dire. A l’occasion de la sortie de Mon âme par toi guérie, en 2013, dans cet entretien demeuré inédit à ce jour, il est toutefois sorti de sa réserve pour esquisser les contours d’un cinéma français qui sacrifie ses auteurs sur l’autel de la rentabilité et que ses nouvelles sources de financement condamnent à une esthétique télévisuelle. En septembre 2015 sortait Au plus près du soleil (intitulé primitivement Notre fils) dont il avai...
Le cinéma dans tous ses états… Des critiques de films. Des interviews de réalisateurs. Des confessions d’artistes. Des coups de cœur. Des hommages. Des célébrations. Des partis pris. Des festivals, des expositions, des rétrospectives. Des photos, des bandes annonces, des extraits…