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Affichage des articles associés au libellé Virginie Efira

“Revoir Paris” d’Alice Winocour

Film français d’Alice Winocour (2022), avec Virginie Efira, Benoît Magimel, Grégoire Colin, Maya Sansa, Amadou Mbow, Nastya Golubeva Carax, Anne-Lise Heimburger, Sokem “Kemso” Ringuet… 1h43. Sortie le 7 septembre 2022. Virginie Efira et Benoît Magimel Rescapée des attentats terroristes de novembre 2015, Mia peine à se remettre de ce traumatisme qui l’a conduite à s’isoler de ses proches pour tenter de se reconstruire en paix. Jusqu’au jour où elle se résout à revenir sur les lieux du crime, cette brasserie où elle a échappé miraculeusement au carnage, mais dont la sépare un long trou de mémoire. C’est pour combler ce vide abyssal propice à tous les fantasmes qu’elle se met en relation avec les survivants du massacre à travers une association qui en réunit un certain nombre et favorise la résilience collective de ces éclopés de la vie en quête d’un repos illusoire., même si ce qu’a vécu chacun de ses membres reste unique et n’appartient qu’à sa propre mémoire. Comment se reconstruire ap

“Don Juan” de Serge Bozon

Film français de Serge Bozon (2022), avec Tahar Rahim, Virginie Efira, Alain Chamfort, Damien Chapelle, Jehnny Beth… 1h40. Sortie le 23 mai 2022. Tahar Rahim C’est la tragédie d’un séducteur qui se voit renvoyé à sa solitude par les conquêtes qui déclinent ses avances et le confrontent à sa condition. Le Don Juan de Serge Bozon est un homme désarmé qui peine à remplir sa fonction. C’est une sorte de cousin égaré du Casanova de Fellini . Non pas qu’il soit ridicule, mais simplement impuissant à user de son charme pour faire succomber une femme aux multiples visages qu’incarne une seule et même comédienne : Virginie Efira dans le rôle écrasant et polymorphe de ce qu’on a tendance à nommer l’éternel féminin. Face à elle, le séduisant Tahar Rahim n’a que ses yeux pour pleurer et sa voix pour chanter le spleen du bel impuissant. Jamais tout à fait là où on l’attend, Serge Bozon aime tordre le cou aux mythes et subvertir les genres par son ironie matinée d’insolence, mais toujours en tout bi

“Madeleine Collins” d’Antoine Barraud

Film franco-belgo-suisse d’Antoine Barraud (2021), avec Virginie Efira, Bruno Salomone, Quim Gutiérrez, Loïse Benguerel, Jacqueline Bisset, Valérie Donzelli, Nadav Lapid, Thomas Gioria, François Rostain, Nathalie Boutefeu… 1h47. Sortie le 22 décembre 2021. Quim Gutiérrez et  Virginie Efira Une femme procède à des essayages dans un grand magasin. Jusqu’au moment où elle est terrassée par un malaise qui engendre un véritable mouvement de panique dans l’établissement… Ailleurs, une autre femme dit au revoir à son mari et à sa fille pour partir donner une série de récitals loin de là. Ailleurs encore, la même semble vivre un bonheur parfait en compagnie d’un autre homme et de deux garçons plus âgés… Avec ses deux premiers longs métrages de fiction, Les gouffres (2012) et Le dos rouge (2014), Antoine Barraud avait démontré une virtuosité associée à un goût de l’étrange et à un certain penchant pour l’esthétisme. Madeleine Collins pousse encore plus loin ces obsessions à travers une intr

“Benedetta” de Paul Verhoeven

Film franco-néerlandais de Paul Verhoeven (2021), avec Virginie Efira, Charlotte Rampling, Daphné Patakia, Lambert Wilson, Olivier Rabourdin, Hervé Pierre, Clotilde Courau, Louise Chevillotte, Guilaine Londez… 2h06. Sortie le 9 juillet 2021. Virginie Efira Entrée enfant au couvent des Théatines de la ville de Pescia au XVII e siècle, Benedetta Carlini grandit dans ce milieu confiné et prétend provoquer des miracles grâce à la relation particulière qu’elle entretient avec le fils de Dieu. Jusqu’au jour où elle insiste pour faire admettre dans la communauté une jeune paysanne martyrisée par son père et ses frères. Très vite, les deux femmes vont nouer une relation privilégiée et prendre le pouvoir en défiant la morale en usage… C’est dans le livre de l’historienne américaine Judith C. Brown, “Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne” que Paul Verhoeven a puisé l’inspiration de son nouveau film qui croise bon nombre de ses thèmes de prédilection. Trente-cinq ans après La chair et le san

“Adieu les cons” d’Albert Dupontel

Film français d’Albert Dupontel (2020), avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié… 1h27. Sortie le 21 octobre 2020. Virginie Efira et Albert Dupontel Avec sa somptueuse adaptation du roman de Pierre Lemaître Au revoir là-haut (2017), la carrière de réalisateur d’Albert Dupontel semblait avoir amorcé un nouveau tournant décisif. C’était bien mal le connaître. Il renoue dans Adieu les cons avec ces comédies sardoniques plus intimistes qui ont imposé sa petite musique de Bernie (1996) à 9 mois ferme (2013). Jamais tout à fait où on l’attend, ce trublion au cœur gros comme ça s’attache cette fois à la quête de vérité d’une femme à qui une maladie incurable a imposé un compte à rebours diabolique. Soucieuse de se mettre en paix avec elle-même, elle entreprend de partir à la recherche du fils qu’on l’a contrainte à abandonner à la naissance. En route vers la vérité, elle va croiser un informaticien vétilleux et un archiviste aveugle. Une fois de plus, Dupontel choisit des perso

"Un amour impossible" de Catherine Corsini