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Affichage des articles associés au libellé Comédienne

Julie Delpy : La comédie des sentiments

Julie Delpy sur le plateau de 2 Days in New York (2012) © DR Dans Lolo, Julie Delpy se met dans la peau d’une quadra parisienne branchée qui tombe amoureuse d’un informaticien de province un peu naïf (Dany Boon) contre lequel son “fils à maman” (Vincent Lacoste) entreprend de mener une guerre totale. Une comédie de mœurs caustique qui ressemble à son actrice et réalisatrice, enfant du sérail de deux comédiens de théâtre remarquables (Marie Pillet et Albert Delpy), née en 1969 et partie chercher aux États-Unis la légitimité que lui refusait dans les années 90 un cinéma français campé sur ses préjugés et indisposé par son franc-parler. Vingt ans plus tard, auréolée du prestige de la trilogie Before Sunrise (1995), Before Sunset (2004), Before Midnight (2013) qu’elle a conçue avec son partenaire Ethan Hawke et le cinéaste Richard Linklater -dont les deux derniers volets ont obtenu chacun une nomination à l’Oscar du meilleur scénario original-, Julie Delpy est dev

Cécile de France : Voyages en douce

  Cécile de France © DR   Cédric Klapisch, c’est le porte-bonheur de Cécile de France : le cinéaste qui lui a valu le César du meilleur espoir pour L’auberge espagnole en 2003, puis celui du meilleur second rôle féminin, pour Les poupées russes, trois ans plus tard . Avec Casse-tête chinois (2013), le réalisateur et la comédienne bouclent en quelque sorte la boucle d’un cercle vertueux qui reflète aussi ce qu’ils étaient et ce qu’ils sont devenus. Derrière l’actrice, se cache également une voix : celle qui chante dans Anna, la comédie musicale de Serge Gainsbourg, qu’elle a jouée en tournée, mais aussi celle qui raconte de belles histoires aux enfants sur le livre-CD Les cygnes sauvages, édité fin 2013. Née en Wallonie en 1975 et couronnée du Prix Romy Schneider en 2005, Cécile de France a une cinquantaine de rôles à son actif dans des films aussi différents que Toutes les nuits (2001) d’Eugène Green, Irène (2002) d’Ivan Calbérac, Haute tension (20

Valeria Bruni Tedeschi : Fantasia burlesque

Valeria Bruni-Tedeschi © DR Née en 1964 à Turin, en Italie, Valeria Bruni Tedeschi vit depuis 1975 en France où sa famille s'est réfugiée après avoir été menacée par les Brigades Rouges. Sœur aînée de la chanteuse Carla Bruni, elle a effectué son apprentissage de comédienne sous la direction de Patrice Chéreau à l'éphémère Ecole des Amandiers où elle a noué de solides relations amicales et professionnelles. Elle a tenu plus de quatre-vingt rôles au cinéma et à la télévision, en France comme en Italie. Son interprétation dans Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel de Laurence Ferreira Barbosa lui a valu le César du meilleur espoir féminin en 1994. Lauréate à deux reprises du Prix Pasinetti à la Mostra de Venise pour Rien à faire (1999) de Marion Vernoux et 5x2 (2004) de François Ozon, elle a par ailleurs obtenu à trois reprises le David di Donatello de la meilleure actrice, pour La seconda volta et Mots d'amour de Mimmo Calopresti, en 1996

Adèle Exarchopoulos : Dans la cour des grands

Adèle Exarchopoulos © Alamode Films   Dans La vie d’Adèle  (2013), le personnage principal porte le même prénom que son interprète, Adèle Exarchopoulos, née en 1993. Une façon pour le réalisateur Abdellatif Kechiche de marquer son territoire. Après Sara Forestier dans L’esquive  (2003) et Hafsia Herzi dans La graine et le mulet (2007), lauréates elles aussi du César du meilleur espoir féminin, il révèle cette fois une comédienne sensuelle et lumineuse qui restera à jamais associée à son rôle de fille amoureuse d’une autre fille (Lea Seydoux) dans un film à fleur de peau qui a tant plu au jury présidé par Steven Spielberg qu’il a tenu à lui décerner non pas une mais trois Palmes d’or, cas unique dans les annales du Festival de Cannes, afin d’y associer le talent de ses deux interprètes principales. Découverte par Jane Birkin, qui lui a confié un rôle dans Boxes (2007), Adèle Exarchopoulos est apparue dans une quinzaine de films parmi lesquels Les enfants de Timpelbach (2008) d

Mélanie Laurent : Une femme douce

Mélanie Laurent © DR Derrière son visage de madone, son sourire d’ange et ses bonnes manières, Mélanie Laurent a su attendre son heure et ne pas se perdre dans des rôles inutiles. Sa force de caractère a  enfin trouvé matière à s’exprimer dans l’adaptation par Philippe Lioret du roman d’Olivier Adam Je vais bien, ne t’en fais pas (2006). Elle y incarne une jeune fille dont le frère jumeau disparaît et qui ne trouve la force de survivre à cette absence douloureuse qu’en s’opposant à ses parents. Avec le César du meilleur espoir féminin à la clé. C’est Gérard Depardieu qui lui a donné sa première chance au cinéma avec Un pont entre deux rives (1999), puis un autre acteur, Michel Blanc, dans Embrassez qui vous voudrez (2002). Sur le plan international, tout bascule pour elle avec Inglourious Basterds (2009) de Quentin Tarantino. Suivront notamment  Le concert (2009) de Radu Mihaileanu, La rafle (2010) de Rose Bosch,   Night Train to Lisbon de Bille August,  Insaisis