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“Maternal” de Maura Delpero

Film italo-argentin de Maura Delpero (2019), avec Lidiya Liberman, Denise Carrizo, Agustina Malale… 1h29. Sortie le 7 octobre 2020. Dans un foyer pour mères adolescentes de Buenos-Aires, une jeune novice italienne sur le point de prononcer ses vœux est confrontée à une réalité violente au contact de femmes de son âge dont tout semble la séparer, certaines soumises, d’autres plus rebelles. Pour son premier film de fiction, la réalisatrice Maura Delpero confronte deux mondes que le cinéma nous a habitués à évoquer séparément autour du thème de la sororité qu’elle a elle-même abordé dans plusieurs documentaires. En l’occurrence ici celui des filles-mères livrées à elles-mêmes et mises au ban d’une société qui perpétue une longue tradition catholique et celui de ces jeunes femmes qui décident d’entrer dans les ordres et de se retirer ainsi du monde pour se consacrer aux déshérité(e)s. Le choc de ces deux univers s’avère ici plutôt subtil et passe par un casting impeccable des trois actrice

Alejandro Fadel : Dans la forêt profonde

  Alejandro Fadel © DR   Né le 1er janvier 1981, à Tunuyán, en Argentine, Alejandro Fadel, a étudié le scénario à l’université de cinéma de Buenos Aires. C’est Los salvajes , présenté lors la Semaine de la critique et Prix de l’Acid 2012, qui a valu sa première reconnaissance personnelle au coscénariste de Leonera (2008), Carancho (2010) et Elefante Blanco (2012) de Pablo Trapero. Il était essentiellement connu jusqu’alors pour une demi-douzaine de courts métrages et la comédie romantique El amor - primera parte (2004) coréalisée avec Martín Mauregui, Santiago Mitre et Juan Schnitman, et montrée à la Semaine de la critique… de Venise. Il a aussi signé avec la cinéaste sud-africaine Zamo Mkhwanazi le court Gallo Rojo , sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2016. Pur film de genre référentiel, Meurs, monstre, meurs a été montré dans le cadre de la section Un certain regard à Cannes en 2018. Dans quelles conditions techniques et écono

"Citoyen d'honneur" de Mariano Cohn et Gastón Duprat

Ana Katz : Tempête sous un crâne

Ana Katz © DR Née en 1975, la réalisatrice argentine Ana Katz a signé cinq courts métrages et quatre longs : El juego de la silla (2002), distingué par la critique française au festival de Toulouse et Prix de la mise en scène à Trieste,  La fiancée errante (2007), présenté en sélection officielle au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard,  Los Marziano (2011) et Mi Amiga del Parque (2015). Par ailleurs interprète de plusieurs de ses films, elle a également joué dans  Whisky  (2004)  de Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll, Lengua materna   (2010)  de Liliana Paolinelli, El critico  d’Hernan Gerschuny et Por un tiempo   (2013)  de Gustavo Garzon. Elle est mariée au comédien  Daniel Hendler. Dans quelles conditions s’est monté La fiancée errante  ? Ana Katz. J’ai co-écrit le scénario de La fiancée errante avec Ines Bortagaray. Pendant un an, n ous nous sommes rendues régulièrement ensemble à Mar de la Pampas, le petit village dans lequel je souhaitais abso

Lucía Puenzo : La fille prodigue

Lucía Puenzo © DR Fille du réalisateur argentin de L’histoire officielle (1985), Lucía Puenzo est née en 1976. Après un apprentissage en tant que scénariste pour la télévision et une contribution au script du dernier film de son père à ce jour, La puta y la ballena (2004), elle s’est faite un prénom grâce à son premier long métrage, XXY (2007), lauréat du  Grand Prix de la Semaine de la critique au Festival de Cannes, couronné par la suite d’un Goya . Le deuxième, El Niño Pez (2009), est l’adaptation d’un roman que la cinéaste a écrit une dizaine d’années plus tôt dans lequel elle s’attache aux amours ancillaires de deux jeunes femmes dont l’une est incarnée par son actrice fétiche, Inés Efron. Elle a signé entre-temps, plusieurs romans, traduits en français par Anne Plantagenet et édités chez Stock, trois courts métrages et un autre film inspiré d’un de ses livres,  Wakolda  :  Le médecin de famille (2013). Dans votre roman, le narrateur était un chien. Pourquoi av