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Olivier Assayas : Premier de sa classe

Olivier Assayas  © Jean-Philippe Guerand Né le 25 janvier 1955, Olivier Assayas a eu pour père le scénariste et dialoguiste Jacques Rémy (1911-1981), fidèle collaborateur de Léonide Moguy, auprès duquel il a débuté avant la guerre en tant qu’assistant-réalisateur, associé plus tard à des films tels que Les maudits (1947) de René Clément, Agence matrimoniale (1952) de Jean-Paul Le Chanois, La Chatte (1958) et La Chatte sort ses griffes (1960) d’Henri Decoin, Le Monocle rit jaune (1964) de Georges Lautner, Le mur de l’Atlantique (1970) de Marcel Camus et de nombreuses productions télévisées. C’est en achevant à sa mort clandestinement son travail sur une enquête de Maigret  destinée à Jean Richard en compagnie de son frère cadet, Michka, qu’Olivier Assayas accomplit ses premières armes. Il devient par la suite journaliste aux “Cahiers du Cinéma”, publie plusieurs livres, notamment sur Ingmar Bergman et le cinéma asiatique, tout en tournant plusieurs courts métrages remarqués.

Prix 2020 du Syndicat Français de la Critique de Cinéma

Lors de sa cérémonie annuelle, lundi 20 janvier 2020 à la Cinémathèque française, le Syndicat français de la critique de cinéma (SFCC) a décerné ses prix aux meilleurs livres, DVD-Blu-ray, productions de télévision et de cinéma de l'année 2019. La soirée était dédiée à la journaliste Danièle Heymann décédée le 25 juillet dernier. Cinéma Meilleur film français Les misérables de Ladj Ly Meilleur film étranger Parasite de Bong Joon-ho Meilleur premier film français L’époque de Matthieu Bareyre Meilleur premier film étranger An Elephant Sitting Still de Hu Bo Film singulier francophone Thalasso de Guillaume Nicloux Meilleur court métrage français Electric Swan de Konstantina Kotzamani Télévision Meilleure oeuvre française de fiction La maladroite d'Éléonore Faucher (diffusion France 3) Meilleure œuvre française documentaire Delphine et Carol

Sarah Suco : Secte, mensonges et vidéo

Sarah Suco ©DR Prix 2019 de la Fondation Barrière pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Les oubliés, qui s’inspire de l’expérience qu’elle a vécue enfant avec sa famille au sein d’une communauté charismastique , Sarah Suco a accompli ses débuts comme comédienne pour échapper à cette emprise sectaire . Entrevue dans Possessions (2011) d’Eric Guirado, Mes héros (2012) d’Eric Besnard et Demi-sœur (2013) de Josiane Balasko, elle affirme ses choix à travers ses rôles, en tournant notamment sous la direction de Louis-Julien Petit Discount (2014), Carole Matthieu (2016) et Les invisibles (2018). On la voit aussi dans L’enquête (2014) de Vincent Garenq, La belle saison (2015) de Catherine Corsini, Orpheline (2016) d’Arnaud des Pallières, Aurore (2017) de Blandine Lenoir, Place publique (2018) d'Agnès Jaoui, Comme des garçons de Julien Hallard, Guy d’Alex Lutz ou Lucky (2020) d’Olivier van Hoofstadt. On lui doit aussi un court métrage en tant que réa

Cédric Kahn : Le poids des maux

© Jean-Philippe Guerand Né le 17 juin 1966, Cédric Kahn accomplit ses premières armes en tant que stagiaire au montage de Sous le soleil de Satan (1987) de Maurice Pialat, puis assistant sur 36 fillette (1988) de Catherine Breillat. Il signe alors son unique court métrage, Les dernières heures du millénaire (1990), puis embraie aussitôt avec son premier long, Bar des rails (1991) coécrit avec Laetitia Masson. Il revient alors au montage en travaillant sur le court métrage d’Ismaël Ferroukhi L’exposé (1993) qui est primé à Cannes et à Clermont-Ferrand. Il participe également à l’écriture des Gens normaux n’ont rien d’exceptionnel (1993) de Laurence Ferreira Barbosa. Son deuxième long métrage, Trop de bonheur (1994), lauréat du Prix Jean Vigo et du Prix de la jeunesse à Cannes, est également un téléfilm de la collection d’Arte Tous les garçons et les filles de leur âge… sous le titre Bonheur . Il signe ensuite le téléfilm Culpabilité zéro (1996), puis L’ennui (1998),