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Affichage des articles associés au libellé Russie

“Michel-Ange” d’Andrei Konchalovsky

Il peccato Film russo-italien d’Andrei Konchalovsky (2019), avec Alberto Testone, Jakob Diehl, Francesco Gaudiello… 2h16. Sortie le 21 octobre 2020. Alberto Testone Pour le commun des mortels, Michel-Ange, c’est cet artiste qui a peint le plafond de la chapelle Sixtine dans des conditions acrobatiques. Une image perpétuée à l’écran par L’extase et l’agonie (1965) de Carol Reed, avec Charlton Heston dans le rôle du démiurge. Rien de tout cela dans le portrait qu’en dresse Andreï Konchalovsky, en décrivant un homme profondément en symbiose avec son époque qui prend le temps de vivre afin de nourrir sa créativité, tandis que deux familles de la noblesse se disputent ses faveurs. Le réalisateur russe a choisi pour camper cette personnalité hors du commun, non pas un boxeur comme il l’avait envisagé, mais un dentiste italien au nez cassé devenu acteur et scénariste, Alberto Testone, qui exprime à la perfection cette flamme dévorante, à travers un regard d’une intensité impressionnante. So

Larissa Sadilova : Quand on n'a que l'amour

Larissa Sadilova ©DR Née le 22 octobre 1963 en URSS, Larissa Sadilova a étudié la comédie à la célèbre VGIK de Moscou, sous la houlette du cinéaste Sergueï Guerassimov dont elle est l’interprète dans Léon Tolstoï (1984). Parmi ses autres rôles fameux figure celui qu’elle a tenu dans le court métrage La nuit (1989) de son réalisateur de mari, Guennadi Sidorov, décédé en 2011 à l’âge de 48 ans. Elle passe à son tour à la réalisation avec Longue vie ! (1998), un projet de court métrage documentaire devenu un long et couronné en tant que tel du Grand Prix du festival international du film de femmes de Créteil. Elle signe par la suite Amoureusement, Lilia (2002), qui est notamment primé au festival de Rotterdam, On demande une nounou (2005), Rien de personnel (2007), Fiston (2009), Elle (2013) et Il était une fois dans l’Est , sélectionné dans le cadre de la section officielle cannoise Un certain regard en 2019. Cette chronique sardonique et minimaliste est distribuée le

Kantemir Balagov : Guerre et… paix

©Jean-Philippe Guerand Originaire de la république autonome de Kabardino-Balkarie, située dans le nord du Caucase, en Russie, où il est né en 1991, Kantemir Balagov entreprend des études d’économie puis de droit, tout en tournant des mini webséries à l’aide de son appareil photo. Sa rencontre avec le réalisateur Aleksandr Sokurov lui vaut d’entrer directement en troisième année de l’école de cinéma que celui-ci vient d’ouvrir dans sa ville natale de Sibérie, Podorvikha. Il tourne alors deux courts et un moyen métrages, Pervyy ya (2014), Andryukha (2015) et Molodoy eschyo , puis, soutenu par Sokurov, parvient à boucler le financement de son premier long, Tesnota, une vie à l’étroit , qui remporte le prix de la Fipresci dans le cadre de la section cannoise Un certain regard en 2017 et lui vaut de faire partie du jury de cette section l’année suivante. Lauréat du Prix de la mise en scène et de celui du jury de la Fipresci dans le cadre d’Un certain regard, Une grande fille