Patricio Guzmán © DR Mémorialiste inlassable de son pays natal, après sa monumentale Bataille du Chili (1975- 1979), trilogie réalisée grâce aux pellicules fournies par le réalisateur Chris Marker, Le cas Pinochet (2001) et Salvador Allende (2004), Patricio Guzmán, né en 1941, poursuivait dans Nostalgie de la lumière, en 2010, une démarche amorcée quatre décennies plus tôt qui consistait à rendre sa mémoire et son honneur à un peuple que la dictature militaire avait tenté de réduire au silence. Quitte à passer pour cela par une quête métaphysique voire cosmogonique . Une occasion de se familiariser avec la démarche de ce cinéaste prêt à tout pour rétablir la vérité et aider ses compatriotes à faire leur deuil de ces années de plomb dont le traumatisme n’est toujours pas effacé, les bourreaux n’ayant pour la plupart pas été punis et les victimes pas toujours réhabilitées. À noter que Guzmán a ajouté depuis un nouveau chapitre à cette œuvre, Le bouton de nacre (2015),
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