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Affichage des articles associés au libellé Autriche

Ulrich Seidl : Sans concessions

Ulrich Seidl © DR Né en 1952, le réalisateur autrichien Ulrich Seidl a toujours alterné fictions et documentaires. Après un moyen métrage inédit en France,  Der Ball  (1982), il a coréalisé  Krieg in Wien  (1989) avec Michael Glawogger, puis s’est consacré au cinéma du réel pendant une dizaine d’années, en remportant de multiples trophées dans les festivals internationaux, notamment pour  Jesus, Du weisst  (2003). Il a ensuite signé  Models  (1999)  pour la télévision autrichienne , puis  Dog Days  (2001) qui lui a valu de se voir sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes après avoir remporté le Grand Prix spécial du jury à Venise. Il a réalisé depuis  Import/Export  (2007),  Paradis : Amour, Paradis : Foi  (2012), qui lui a valu un  Prix spécial du jury à Venise,  et  Paradis : Espoir  (2013), avant de se tourner à nouveau vers le documentaire. Dans quelles conditions a été tourné Import/Export  ? Ulrich Seidl. Nous avons tourné pendant deux hivers et nous avo

Jessica Hausner : La dame de la Forêt Noire

Jessica Hausner © Jean-Philippe Guerand Née en 1972, la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner a signé une demi-douzaine de longs métrages depuis Inter-View (1999), parmi lesquels Lovely Rita (2001), Toast (2006) et Lourdes (2009). Dans Hôtel (2004), elle prenait pour cadre un hôtel perdu à l’orée de la Forêt Noire où une jeune réceptionniste découvre que celle qui l’a précédée a disparu dans des circonstances mystérieuses. Ce film de genre oppressant est l’occasion pour sa réalisatrice autrichienne de s’inscrire dans la plus pure tradition des contes et légendes du patrimoine germanique. Avec une impressionnante économie de moyens. Une constante qui sous-tend également Amour fou (2014), reconstitution minutieuse mais épurée du suicide de l’écrivain romantique Heinrich von Kleist qui est pour Jessica Hausner l’occasion de témoigner de sa maîtrise de la mise en scène. Double rencontre avec une styliste qui croit davantage à la force de suggestion du cinéma qu’au tintamar