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Affichage des articles du 2019

Sarah Suco : Secte, mensonges et vidéo

Sarah Suco ©DR Prix 2019 de la Fondation Barrière pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Les oubliés, qui s’inspire de l’expérience qu’elle a vécue enfant avec sa famille au sein d’une communauté charismastique , Sarah Suco a accompli ses débuts comme comédienne pour échapper à cette emprise sectaire . Entrevue dans Possessions (2011) d’Eric Guirado, Mes héros (2012) d’Eric Besnard et Demi-sœur (2013) de Josiane Balasko, elle affirme ses choix à travers ses rôles, en tournant notamment sous la direction de Louis-Julien Petit Discount (2014), Carole Matthieu (2016) et Les invisibles (2018). On la voit aussi dans L’enquête (2014) de Vincent Garenq, La belle saison (2015) de Catherine Corsini, Orpheline (2016) d’Arnaud des Pallières, Aurore (2017) de Blandine Lenoir, Place publique (2018) d'Agnès Jaoui, Comme des garçons de Julien Hallard, Guy d’Alex Lutz ou Lucky (2020) d’Olivier van Hoofstadt. On lui doit aussi un court métrage en tant que réa

Cédric Kahn : Le poids des maux

© Jean-Philippe Guerand Né le 17 juin 1966, Cédric Kahn accomplit ses premières armes en tant que stagiaire au montage de Sous le soleil de Satan (1987) de Maurice Pialat, puis assistant sur 36 fillette (1988) de Catherine Breillat. Il signe alors son unique court métrage, Les dernières heures du millénaire (1990), puis embraie aussitôt avec son premier long, Bar des rails (1991) coécrit avec Laetitia Masson. Il revient alors au montage en travaillant sur le court métrage d’Ismaël Ferroukhi L’exposé (1993) qui est primé à Cannes et à Clermont-Ferrand. Il participe également à l’écriture des Gens normaux n’ont rien d’exceptionnel (1993) de Laurence Ferreira Barbosa. Son deuxième long métrage, Trop de bonheur (1994), lauréat du Prix Jean Vigo et du Prix de la jeunesse à Cannes, est également un téléfilm de la collection d’Arte Tous les garçons et les filles de leur âge… sous le titre Bonheur . Il signe ensuite le téléfilm Culpabilité zéro (1996), puis L’ennui (1998),

Kantemir Balagov : Guerre et… paix

©Jean-Philippe Guerand Originaire de la république autonome de Kabardino-Balkarie, située dans le nord du Caucase, en Russie, où il est né en 1991, Kantemir Balagov entreprend des études d’économie puis de droit, tout en tournant des mini webséries à l’aide de son appareil photo. Sa rencontre avec le réalisateur Aleksandr Sokurov lui vaut d’entrer directement en troisième année de l’école de cinéma que celui-ci vient d’ouvrir dans sa ville natale de Sibérie, Podorvikha. Il tourne alors deux courts et un moyen métrages, Pervyy ya (2014), Andryukha (2015) et Molodoy eschyo , puis, soutenu par Sokurov, parvient à boucler le financement de son premier long, Tesnota, une vie à l’étroit , qui remporte le prix de la Fipresci dans le cadre de la section cannoise Un certain regard en 2017 et lui vaut de faire partie du jury de cette section l’année suivante. Lauréat du Prix de la mise en scène et de celui du jury de la Fipresci dans le cadre d’Un certain regard, Une grande fille